OL : Aulas se paye Textor

Ce mardi, le DNCG a confirmé les sanctions prononcées à l’encontre de l’Olympique Lyonnais en première instance, début juillet.

Statu quo pour l’OL. Malgré l’apport de nouveaux éléments, le gendarme financier du football français a décidé de maintenir sa décision d’encadrer la masse salariale et les indemnités de mutations des pensionnaires du Groupama Stadium.

Une décision qui n’a évidemment pas été du goût de John Textor, qui a réagi avec vigueur par l’intermédiaire d’un communiqué : “En plus de la présentation de notre budget et de notre stratégie d'entreprise, la direction d’OL Groupe a également apporté de nouveaux éléments, comme l'avait précédemment demandé la DNCG (…) ce n'était toujours pas suffisant. Nous avons été invités à payer près de 400 millions d'euros en espèces à ses actionnaires de longue date, à payer 65 millions d'euros en espèces à ses actionnaires publics, à réduire la dette bancaire de 50 millions d'euros, puis à financer 60 millions d'euros supplémentaires en espèces (à court préavis) juste pour faire bonne mesure, mais nous ne sommes pas encore invités à exécuter un plan d'affaires basé sur nos convictions, avec les mains libres, pour le bénéfice de la communauté que nous servons. Encore une fois, bienvenue dans le football en France !” a-t-il pesté.

Jean-Michel Aulas en rajoute une couche

Invité à commenter cette nouvelle par nos confrères de L’Équipe, le président historique de l’OL, Jean-Michel Aulas, n’a pas manqué l’occasion d’envoyer un scud à celui qui a décidé de le débarquer il y a quelques semaines : “Moi, je n'ai jamais été inquiété par la DNCG, se targue-t-il. Je n'ai jamais eu un quelconque problème en 35 ans de présidence. Jusqu'ici, la DNCG nous a toujours félicités pour notre gestion.

L’homme d’affaires de 74 ans a également confié n’avoir “plus aucun contact avec les dirigeants actuels.” Malgré tout, ces difficultés financières ne datent pas de quelques semaines seulement et JMA en est en grande partie responsable.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.