Depuis son arrivée à Lyon, en 2022, John Textor passe beaucoup de temps dans les médias à répondre à ceux qui l'attaquent.

Les supporters lyonnais ne doivent pas être tant dépaysés que ça d'être passés de Jean-Michel Aulas, ex-big boss de l'OL fan de Twitter – désormais appelé X -, à l'Américain de 57 ans, qui intervient régulièrement dans les médias pour envoyer des punchlines à ses adversaires. Après l'ancien président du club, Jean-Michel Aulas, et le gendarme financier du football français, la DNCG, c'est au tour de Thierry Berghmans, ex-membre du staff de Molenbeek, club de John Textor en Belgique, d'être taclé publiquement par l'homme d'affaires.

Il faut dire que l'ancien entraîneur des gardiens de la formation n'y est pas allé avec le dos de la cuillère. Dans une interview donnée à LA DH Les Sports, le technicien dit avoir été “surpris par le timing” du licenciement du staff de l'entraîneur Vincent Euvrard, “à cinq jours de la reprise du championnat” belge, ce qui est “ridicule”. L'Américain a “tout détruit en un claquement de doigts”, après avoir donné “des coups de pression” et proféré des “menaces” si le staff n'alignait pas “certains joueurs”.

Au fond, “John Textor a détruit en deux mois tout ce qu'on avait créé en huit ans”.

Textor mitraille

La réponse de l'Américain n'a pas été attendu longtemps. Le propriétaire de l'OL a publié un message d'abord ironique, puis plus acerbe, sur son compte Instagram : “Il a raison ! Huit années dans les divisions inférieures sans aucune chance d'accéder à la première division. Les coachs servaient de la bière de la pré-saison aux playoffs. Des moments amusants, à moins que vous ne vouliez gagner. Je suis très heureux d'être intervenu et d'avoir aidé à gagner un trophée”.

Le staff de Vincent Euvrard, taclé par le businessman de 57 ans, a été remplacé par l'ancien adjoint de Laurent Blanc à l'OL, Claudio Caçapa.