OM : un ancien du club pointe les manques face au Pana
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L'Olympique de Marseille a raté sa première sortie sur la pelouse du Panathinaïkos ce mercredi soir (1-0), dans une rencontre pourtant capitale.
Pour sa première rencontre officielle sur le banc de l'OM, Marcelino n'est pas parvenu à amener ses hommes vers la victoire et son plan de jeu, notamment offensif a été assez flou. Dans les colonnes de L'Équipe, l'ancien portier de l'OM et du PSG, Jérôme Alonzo, a expliqué que les principes de jeu de l'Espagnol étaient encore flous : “Quand Igor Tudor était arrivé, on a tous vu ce qu’il voulait faire : trois derrière, des pistons qui font 15 km par match, un pressing tout terrain, note le consultant. Avec Jorge Sampaoli, pareil, on voyait le truc tout de suite. Mais il y a assez peu de coachs comme ça, et Marcelino n’en fait pas partie. On voit où il veut aller quand on écoute ses discours, mais sur le terrain, on ne voit pas encore.”
Selon lui, les Grecs sont arrivés mieux préparés pour ce match : “Je ne comprends pas comment on a pu imaginer que ça serait une formalité. Il y a cinq nouveaux joueurs au coup d’envoi, un nouvel entraîneur, dans un environnement hostile… Avec un adversaire qui a déjà joué deux matches officiels, et deux matches très costauds contre le Dnipro (3-1, 2-2). Dans ce contexte, il fallait mettre de l’impact et les Marseillais en ont manqué.”
Jérôme Alonzo :
« Il faudrait peut-être arrêter de trouver ça génial quand Pablo Longoria décide de renouveler la moitié de l’équipe.
Tu ne peux pas changer six joueurs, le coach, puis arriver au Pana’ et gagner 3-0, ça n’existe pas, on n’est pas sur FIFA ! »
(@lequipe) pic.twitter.com/Qu5ukSMA3P
— BeFootball (@_BeFootball) August 10, 2023
“Dans le combat, tu dois faire mieux”
Et Alonzo de poursuivre : “Les atermoiements tactiques sont logiques au mois d’août, surtout quand tu as changé la moitié de l’équipe. Mais dans le combat, quelle que soit la préparation, quel que soit l’adversaire, tu dois faire mieux. Dans la première demi-heure, il fallait imposer autre chose physiquement, plus d’implication, et ne pas les laisser prendre confiance. Là, l’OM a laissé croire au Pana’ que c’était possible.”
Les Phocéens sont déjà dans une position délicate à cinq jours du match retour au Stade Vélodrome. Ils pourront malgré tout compter sur un public bouillant pour les pousser à renverser la vapeur.