Mercato - Tottenham joue avec les nerfs du Bayern pour Kane !

Le Bayern Munich est en négociations avec Tottenham depuis plusieurs semaines pour s'attacher les services d'Harry Kane. Un dossier qui traîne en longueur.

C'est incontestablement l'un des feuilletons de ce mercato estival. À un an de la fin de son contrat, Harry Kane est logiquement courtisé par plusieurs cadors européens et la piste la plus chaude le lie au Bayern depuis la fin de la saison dernière, alors que le Paris Saint-Germain reste en embuscade. Réputé pour être dur en affaire, le président des Spurs, Daniel Levy se montre intraitable et ne souhaite pas lâcher le meilleur buteur de Premier League à moins de 100 millions d'euros.

Après d'âpres négociations, les deux clubs sont finalement parvenus à un accord ce jeudi sur les bases d'un transfert à près de 110 millions d'euros. L'attaquant de 30 ans, qui a toujours donné sa priorité au champion d'Allemagne en titre, a également donné son accord pour rallier la Bavière et devait s'envoler dans la matinée pour passer sa visite médicale. C'était sans compter sur un énième rebondissement de dernière minute.

Tottenham retient Kane

En effet, d'après les informations obtenues par nos confrères britanniques de Sky Sports, l'international anglais était en route pour l'aéroport afin de rejoindre Munich, mais son club a finalement annulé la permission accordée à Harry Kane. La raison ? Les dirigeants des Spurs ont souhaité renégocier les termes de l'accord conclu avec leurs homologues allemands. L'attaquant attendrait donc à proximité de l'aéroport actuellement.

Ces derniers détails peuvent-ils faire capoter le deal ? Une chose est sûre, les relations entre les deux formations pourraient se tendre encore un peu plus, alors que les Bavarois avaient déjà posé un ultimatum à l'écurie de Premier League la saison dernière. De son côté, Kane semble bel et bien décidé à quitter l'Angleterre pour s'engager dans l'équipe coachée par Thomas Tuchel.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.