Mercato - PSG : Riolo s’emporte sur le cas Mbappé

Pour le déplacement à Toulouse ce week-end, le Paris Saint-Germain a décidé de réintégrer Kylian Mbappé dans le groupe.

La mise à l'écart de Kylian Mbappé n'aura finalement duré qu'un match officiel. Dès ce week-end et la deuxième journée de Ligue 1, le champion du monde 2018 devrait être aligné dans le onze de départ de Luis Enrique. Pour autant, il est difficile de savoir si ce retour à la normale signifie que l'ancien de Bondy est prêt à prolonger l'aventure dans la capitale.

En début d'été, il avait annoncé au club son intention de ne pas prolonger son contrat jusqu'en 2025 et donc affiché sa volonté de partir libre en fin de saison. Une décision qui ne passe pas auprès de certains supporters qui, comme les dirigeants qataris, estiment que Kylian Mbappé ne doit pas quitter gratuitement le club.

“Ce ne sont pas tes économies !”

Un raisonnement qui semble agacer particulièrement Daniel Riolo. Pour son retour dans l'After Foot, l'éditorialiste n'a pas mâché ses mots sur le sujet, avec un auditeur : “Mais qu’est-ce que ça peut te foutre à toi ? Qu’est-ce que ça peut te foutre que le PSG le vende ou que ça soit gratuit ? Qu’est-ce que cela peut te faire qu’ils encaissent 100 millions ou pas. Ce ne sont pas tes économies ! Ce n'est pas la Caisse d’épargne ! Qu’est-ce que ça peut te foutre ? On ne touche pas à ton PEL ou à ton CODEVI ! Le club, il dépense des milliards depuis dix ans, cela ne changera rien. Ça ne va pas changer les finances du Qatar. Je ne comprends pas pourquoi les supporters sont à ce point attachés au fait de savoir s’il part libre ou pas.

Et le journaliste de conclure : “De quoi Mbappé serait redevable ? Il est redevable de bien jouer, il est redevable d’être performant. Il est redevable de marquer des buts. Il n’est pas redevable d’être une valeur marchande. Est-ce que la continuité sentimentale c’est son prix de vente ? C’est du délire ! L’important ce sont les buts qu’il va marquer.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.