OM : Clauss conscient de son point faible

Replacé dans un rôle de latéral plus classique depuis l'arrivée de Marcelino, Jonathan Clauss réalise un solide début de saison sous la tunique de l'Olympique de Marseille.

À Lens, Jonathan Clauss a explosé dans un rôle de piston, au sein d'une défense à cinq. C'est d'ailleurs ce qui avait conduit à son absence à la Coupe du Monde au Qatar, puisque Didier Deschamps avait décidé de repasser à une défense à quatre et avait estimé que l'Alsacien n'était pas capable d'occuper ce poste dans ce nouveau système. Son début de saison sous les ordres de Marcelino montre en tout cas que le joueur de 30 ans peut être performant dans une défense à plat.

Son nouveau duo avec Ismaïla Sarr sur le côté droit est d'ailleurs très prometteur, comme il l'a confié en conférence de presse ce jeudi : “Il est très discret, très agréable à vivre, relate l'ancien Sang et Or. Les premiers contacts ont été simples. Il a énormément de qualité, c’est facile de communiquer avec quelqu’un d’intelligent, serein. Sur le terrain, c'est une bombe, cela fait beaucoup de bien qu’il soit devant moi. L’entente me plaît et est à peaufiner. On sait très bien discuter, et comment fonctionne l’autre.

“Il faut que je soigne la finition”

Très actif sur son côté et souvent décisif sur la dernière passe (deuxième au classement avec 11 passes décisives la saison dernière), Clauss pêche encore à la finition et en a conscience : “C’est un axe de progression. À un moment donné, je me rends compte que j’ai beaucoup d’occasions, qu’il faut que je soigne la finition. Je me retrouve souvent en bonne position, il faudrait que je soigne mes stats.

Titulaire indiscutable, le natif de Strasbourg est un joueur très important dans le système de Marcelino, mais ne dispose, à ce jour, d'aucun remplaçant pour lui permettre de souffler. Les dirigeants olympiens cherchent toujours un latéral polyvalent d'ici à la fin du mercato.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.