Un coach viré à cause de Messi ?

L'arrivée de Lionel Messi a complètement chamboulé la MLS. L'Argentin s'est engagé pour deux saisons avec l'Inter Miami.

Libre après son passage de deux ans au Paris Saint-Germain, Lionel Messi a décidé de quitter l'Europe pour rejoindre la Major League Soccer et ainsi retrouver un environnement plus calme. À Miami, c'est plutôt l'effervescence qui règne depuis la signature de l'Argentin, qui en a d'ailleurs remis une couche sur le PSG dans la semaine.

L'arrivée du champion du monde en Floride a chamboulé pas mal de choses et a même conduit au licenciement d'un employé du club, qui a osé lui demander un autographe à la sortie du bus. Si l'on en croit les propos de Phil Neville, ancien coach de l'Inter Miami, la signature de La Pulga aurait également précipité son départ, comme il l'a confié dans le podcast Offside with Taylor Twellman.

“Il y a toujours certains managers qui l'ont dirigé”

J'ai toujours eu le sentiment au fond de moi que je n'allais pas être ici quand il allait venir au club, confie l'ancien défenseur de Manchester United. Et je dis que je ne manquais pas de confiance en moi, mais c'était différent, ce n'était pas signer Gonzalo Higuain ou Blaise Matuidi. Vous regardez autour du monde, la façon dont il a été dans d'autres clubs et il y a toujours eu certains managers qui l'ont dirigé.

Le technicien anglais reconnaît tout de même que ce sont ses piètres résultats qui l'ont conduit à être remercié par la franchise de David Beckham : “En fin de compte, pour moi, oubliez Messi, les résultats n'étaient pas assez bons le mois dernier où j'étais en poste et je le savais. C'est la raison pour laquelle je suis parti. Quand je me regarde dans le miroir le matin et que mes amis ou les réseaux sociaux disent ‘ça aurait pu être toi’, eh bien non, ça n'aurait pas pu être le cas. Les résultats n'étaient pas assez bons. Je connaissais la vision, je savais ce que voulait le club. Je suis dans le football depuis longtemps. Je ne suis pas amer, tordu ou en colère.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.