Un ancien arbitre estime que l’OM est lesé

Depuis le début de la saison, l’Olympique de Marseille n’est pas vraiment en réussite avec les décisions arbitrales et l’assistance vidéo.

Les deux dernières rencontres ont été particulièrement difficiles à encaisser pour les dirigeants, les joueurs, mais aussi les supporters olympiens. D’un point de vue du résultat, mais également des décisions arbitrales. Face au Panathinaïkos, dans le cadre du troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions, la VAR a notamment oublié un pénalty flagrant sur Matteo Guendouzi, pour en accorder un aux Grecs dans le temps additionnel sur une main de ce même Guendouzi. Sur la pelouse de Metz ce vendredi, le but du break de Valentin Rongier a été refusé pour une faute qui semblait très légère.

Dans son édition du jour, nos confrères de La Provence ont recueilli l’avis de Saïd Enjimi, ancien arbitre international, qui a décrypté chaque situation.

“La charge sur Guendouzi ? C’est penalty !”

Le natif de Casablanca a estimé que l’OM avait été particulièrement lésé face au Pana, d’abord sur la faute du défenseur grec en fin de rencontre : “La charge sur Guendouzi ? Penalty, clame Saïd Enjimi. Il se désintéresse totalement du ballon, son seul objectif est de bousculer. L’épaule contre épaule se justifie quand le ballon est à distance de jeu de l’adversaire, ce n’est pas le cas. La vidéo aurait dû intervenir.” Ce dernier juge également la décision sur la main de l’international français “un peu sévère“, mais estime que “cela se siffle“.

L’ancien homme en noir effectue le même constat sur le but refusé à Valentin Rongier à Saint-Symphorien : “Je vois deux joueurs à la lutte, je vois M. Brisard parfaitement placé et je le vois surtout montré de sa main que l’action doit se poursuivre, analyse-t-il. Seules les erreurs manifestes sont de nature à faire intervenir la VAR, c’est une intervention totalement inopportune. Le but n’aurait pas dû être refusé à l’OM.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.