Mercato - Le PSG agacé par l’OL

En négociations avec l'Olympique Lyonnais pour le transfert de Bradley Barcola, les dirigeants parisiens ne seraient pas satisfaits par la tournure des discussions.

Ce n'est pas un secret, le Paris Saint-Germain a inscrit le nom de Bradley Barcola sur sa short list pour renforcer son effectif en vue de la fin du mercato estival. Le joueur s'est déjà mis d'accord avec le champion de France en titre, mais les Gones n'étaient, a priori, pas vendeurs, comme l'avait confié Santiago Cucci dernièrement : “Aujourd'hui, nous comptons sur nos meilleurs joueurs pour la réussite du projet, Lukeba et Barcola en font partie“, avait-il ainsi déclaré. Après avoir cédé le premier au RB Leipzig, le second va-t-il, lui aussi, faire ses valises ?

Depuis plusieurs jours, les discussions se sont intensifiées entre les deux écuries, mais aucun accord n'a pour l'instant été trouvé pour la venue de l'international espoir, également courtisé par Chelsea. Un échange avec Hugo Ekitike avait d'ailleurs été évoqué, mais ce montage n'a pas pu avoir lieu en raison des problèmes des Lyonnais avec la DNCG. Ces dernières heures, un premier tournant aurait eu lieu dans le dossier.

L'OL ne facilite pas les négociations

D'après les informations de Fabrizio Romano, les dirigeants franciliens seraient agacés par leurs homologues de l'OL, qui aurait changé à plusieurs reprises le prix fixé pour Bradley Barcola. Le PSG aurait donc décidé de se retirer de la table des négociations. Rien ne dit si cette décision est provisoire ou si Doha compte définitivement passer à autre chose.

Le profil du natif de Villeurbanne plaît particulièrement à Luis Enrique, mais la piste menant à Randal Kolo Muani reste malgré tout prioritaire. En cas de transfert de l'attaquant de Francfort, Bradley Barcola serait davantage destiné à s'assoir sur le banc de touche dans la mesure où un trio offensif Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé et Randal Kolo Muani devrait être privilégié.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.