OM : Di Meco charge Lannoy et le VAR

Ces derniers jours, l'arbitrage a fait beaucoup parler dans la cité phocéenne. Le dernier déplacement de l'OM à Metz n'a fait que renforcer certaines incompréhensions.

Floué lors de la double confrontation contre le Panathinaïkos en Ligue des Champions, l'Olympique de Marseille s'est également vu refuser un but par l'assistance vidéo sur un léger contact au départ de l'action. Dans un premier temps, Jérôme Brisard, l'arbitre de la rencontre et proche de l'action, avait décidé de laisser jouer.

Des décisions qui poussent Eric Di Meco à s'interroger sur les véritables bienfaits de le VAR depuis son intronisation : “On m'a expliqué que ça allait gommer les injustices, fluidifier le jeu et éviter les débats, explique le consultant dans le Super Moscato Show. On nous a vendu une uniformité. On peut faire un bilan depuis le temps. Il y a les deux derniers matchs de l'OM, mais ça vaut pour toutes les équipes, n'importe quel supporter aura des exemples contre son équipe qui sont terribles.

“Au premier incident, il a fallu trois jours pour nous expliquer”

Devant l'incompréhension des Olympiens, Stéphane Lannoy, l'un des patrons de l'arbitrage français, avait expliqué que les arbitres du VAR disposaient d'images qui n'avaient pas été diffusées aux téléspectateurs de Prime Video. Sans pour autant que les images ne soient rendues publiques. De quoi faire pester Eric Di Meco : “Il y avait des volontés de communiquer, on était content. M. Lannoy, au premier incident, on ne le trouve pas et il a fallu trois jours pour nous expliquer. Il a même parlé d'images qui ne sont pas diffusées à la télévision. Pour lui, il n'y a pas faute devant sa télévision, mais une image cachée montre une faute… Elle n'est pas cachée aux arbitres, mais s'il y a de la transparence, pourquoi ne pas la montrer ?

Et le champion d'Europe 1993 de conclure : “Quand tu entends ça et que tu es supporter parano, tu te dis : ‘Mais comment, on nous cache des images, mais pourquoi ?' C'est que cette image ne doit pas être si significative que ça.  Il y a un problème d'uniformité, même si le VAR règle certains problèmes d'escroqueries monumentales.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.