Mercato - Manchester City : pour son ex-coach, Doku va tout casser !

Trois ans après son arrivée au Stade Rennais, Jérémy Doku s'est engagé avec Manchester City pour 60 millions d'euros.

Dans quelques jours, Jérémy Doku va découvrir la Premier League. Le virevoltant ailier belge, doté de qualités hors normes, a connu plusieurs pépins physiques depuis sa signature en Bretagne en 2020, mais cela n'a pas empêché les Citizens de casser leur tirelire pour le joueur aux 10 buts et 7 passes décisives en 75 rencontres avec le Stade Rennais.

Interrogé par nos confrères de RMC, Julian Stephan, qui l'a recruté lorsqu'il était en poste à Rennes, ne s'est pas montré surpris par le choix du champion d'Europe en titre : “Non, je ne suis pas surpris, j’ai toujours considéré que c’était un joueur avec un énorme potentiel, reconnaît le technicien français. C’est un joueur rare, de par ses qualités d’explosivité, d’élimination, de vitesse. Il a été un petit peu freiné dans son évolution par des blessures, mais potentiellement, c’est pour moi un joueur de très haut niveau.

“Il a les capacités pour répondre aux exigences de son entraîneur”

L'ancien entraîneur du Stade Rennais est confiant quant à sa capacité à performer en Premier League : “Il aura certainement besoin d’un temps d’adaptation là-bas, c’est quasiment une évidence. Je suis convaincu qu’il a les capacités et les caractéristiques pour répondre aux exigences de son entraîneur, aux attentes des supporters. Le temps nous dira si c’était trop tôt ou pas, il faudra être patient, mais je suis persuadé qu’il a les aptitudes pour réussir.

Pour Julien Stephan, Jérémy Doku est un joueur unique en son genre : “Je décèle des qualités très, très rares dans le football de haut niveau. J’ai beau réfléchir, mais des joueurs avec les mêmes caractéristiques que lui, j’en trouve très très peu. C’est pour ça que je ne suis qu’à moitié étonné qu’un club de cette dimension vienne le chercher“, conclut l'ancien coach strasbourgeois.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.