OM : Vitinha détaille l’importance de Papin dans son retour en forme

Auteur d’un début de saison remarqué avec l’Olympique de Marseille, Vitinha a pu compter sur les conseils de Jean-Pierre Papin depuis son arrivée dans la cité phocéenne.

L’hiver dernier, l’OM a cassé sa tirelire pour s’offrir l’attaquant portugais en provenance de Braga. Rapidement mis dans le bain par Igor Tudor, le joueur de 23 ans a eu besoin d’un temps d’adaptation, lui qui n’avait encore jamais quitté le Portugal et ses proches. Sur la deuxième moitié de saison 2022-2023, Vitinha n’est parvenu à inscrire que deux petits buts.

Un total qu’il a déjà égalé après quatre rencontres officielles, dont deux en tant que titulaire, signe que le natif de Cabeceiras de Basto est en progrès et qu’il a pris la mesure du contexte marseillais. De passage en conférence de presse, il est revenu sur ses six premiers mois délicats : “L’adaptation prend toujours du temps, c’est le cas pour tout le monde, a expliqué l’attaquant olympien. Je ne suis pas différent, je suis arrivé en pleine saison, ce n’est pas facile. J’ai travaillé pour m’adapter le plus rapidement possible. La pause a été utile pour moi, j’ai pu me reposer mentalement et physiquement.

“Jean-Pierre Papin a été très important pour moi”

Dans ce processus, il a également expliqué que l’aide de Jean-Pierre Papin, dans l’organisation du club depuis novembre 2022, avait été précieuse : “Dès les premiers jours, Jean-Pierre Papin m’a parlé au quotidien, a confié le Portugais. Il m’a dit que son adaptation avait été difficile, donc il comprenait tout à fait la situation. Il m’a dit que ce n’était pas toujours facile de s’adapter ici. Il m’a aidé au niveau de mon positionnement, de ma finition. Il a été très important pour moi, il m’a beaucoup aidé pour que je puisse grandir avec ce club et marquer des buts.

Ce samedi, Vitinha tentera de faire grimper son compteur buts lors de la réception du Stade Brestois au Vélodrome.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.