OM : Marcelino fait passer un message à Vitinha

Dans un secteur offensif chamboulé durant l’été, les attaquants de l’Olympique de Marseille doivent encore développer des automatismes et s’adapter aux exigences de Marcelino.

Sur les quatre premières rencontres qu’a disputées l’OM cette saison, l’animation offensive a soufflé le chaud et le froid. Malgré de nombreuses situations créées (hormis lors du premier match au Panathinaïkos), les Olympiens ont pêché à la finition. Avec plus de réalisme, l’OM aurait sans doute arraché sa qualification face aux Grecs et obtenu les trois points à Metz.

Pour autant, les performances individuelles des joueurs demeurent encourageantes et laissent entrevoir de bonnes choses pour les semaines à venir. De passage en conférence de presse, Marcelino a émis le souhait de voir son attaque poursuivre dans cette voie : “Le plus difficile dans le football, c'est de marquer des buts, mais aussi la dernière passe, juge le manager espagnol. Mon souhait, c'est de voir l'OM continuer à aller autant dans la surface adverse.

“Il n’est pas seulement un joueur qui peut sortir du banc”

L’ancien coach de l’Athletic Bilbao s’est ensuite exprimé un peu plus en détail sur la situation de Vitinha, qui brigue une place de titulaire après un début de saison très intéressant : “Un titulaire est aussi important qu'un remplaçant, d'autant plus avec 5 changements, rappelle le coach marseillais. Je suis très content de Vitinha, mais aussi d'Aubameyang et Ndiaye. Vitinha a déjà été titulaire, contre Reims. Après la trêve, on aura trois matchs par semaine, on aura besoin de tout le monde. Après ses six premiers mois, il s'est très bien adapté. Nous sommes satisfaits de sa progression. Nous ne le considérons pas seulement comme un joueur qui peut sortir du banc. Il peut être titulaire.

Recruté pour 32 millions d’euros l’hiver dernier, Vitinha a déjà inscrit deux buts en Ligue 1 depuis la reprise. Une dynamique qui pourrait lui permettre d’être associé à Pierre-Emerick Aubameyang sur le front de l’attaque, alors qu’Iliman Ndiaye, arrivé en provenance de Sheffield durant l’intersaison, prend toujours ses marques.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.