Real Madrid : la déclaration forte de Modric sur Benzema

Malgré des propositions venues de l'Arabie saoudite, Luka Modric a décidé de poursuivre sa carrière au Real Madrid. Karim Benzema, lui, a fait le choix inverse.

En début d'été, Karim Benzema avait décidé, contre toute attente, de rejeter l'offre de prolongation du Real pour s'engager avec Al-Ittihad, dans le championnat saoudien. Les 200 millions d'euros offerts par la Saudi Pro League ont fait pencher la balance.

Également visé par le pays du Golfe, Luka Modric n'a pas souhaité rejoindre le bataillon de joueurs ayant mis les voiles cet été. Le Ballon d'Or 2018 entend encore profiter du plus haut niveau sous la tunique de la Maison Blanche, comme il l'a confié au média croate Sportske : “Pourquoi avoir refusé l’Arabie saoudite ? Je suis heureux et épanoui au Real, et même si c’est le cas, je ne pense pas à d’autres options. Je n’ai pas non plus besoin de booster mon ego avec ces histoires d’offres importantes. Je veux juste profiter de chaque instant du football et du Real, et je ne me fixe aucune limite. Je n’ai pas peur pour moi, car j’ai traversé diverses épreuves difficiles dans ma vie, mais je suis bien conscient que ce sera un ajustement très exigeant“, a-t-il confié.

“Benzema me manque”

Pour autant, il respecte évidemment le choix de carrière du Français, même s'il assure que la présence du “Nueve” lui manque au quotidien : “Bien sûr qu’il me manque parce que nous étions ensemble depuis 11 ans. Je ressens le même sentiment de nostalgie qu’à chaque départ de mes coéquipiers et amis, comme Sergio Ramos, Marcelo, Cristiano Ronaldo et d’autres. Ce sont toutes des classes supplémentaires. Nous avons été beaucoup ensemble, avons beaucoup gagné et nous nous sommes réjouis, ce sont des relations privilégiées, liées pour toujours.

Depuis son arrivée en provenance de Tottenham en 2012, Luka Modric a disputé 492 rencontres avec le Real Madrid et a remporté pas moins de 23 trophées, dont cinq Ligues des Champions.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.