EdF : les énormes ambitions d’Henry pour les JO

Pour sa première en tant que sélectionneur des Bleuets, Thierry Henry a signé un succès face au Danemark en amical (4-1).

Après des expériences plus que mitigées du côté de l'AS Monaco et de l'Impact Montréal, Thierry Henry a été choisi par la Fédération française de football pour prendre la succession de Sylvain Ripoll à la tête des Espoirs. Après une première victoire en amical, le champion du monde 98 va rentrer dans le vif du sujet ce lundi avec un match de qualification en Slovénie pour l'Euro 2025.

Lors d'un entretien accordé à Téléfoot ce dimanche, l'ancien Gunner a confié avoir évolué dans l'approche de son métier : “C'est une évolution normale, explique le technicien français. La première fois que tu te fais virer, tu deviens vraiment coach, tu comprends quelque chose, tu commences à comprendre qu'il faut déléguer, tu ne peux pas te battre avec tout le monde. Il y a des batailles que tu ne vas jamais gagner.

Henry vise très haut aux Jeux Olympiques

Thierry Henry a avoué que la période Covid-19 l'a notamment amené à repenser sa façon de manager : “L'année Covid m'a beaucoup changé, ça m'a rendu humain, poursuit le Français. À un moment donné, j’étais en mode robot, j'étais dans mon truc. Alors que j'aime rigoler, mais ça ne se voyait pas. J'étais en mode tueur, c’était ma façon de rentrer dans une certaine zone. Quand je suis parti à Montréal, il y a eu le Covid. On faisait le trajet hôtel-entraînement, hôtel-match, je ne rentrais jamais chez moi. J'ai arrêté parce que je me suis dit que je pouvais partir en vrille.

Interrogé sur son objectif pour les prochains Jeux Olympiques de Paris, le sélectionneur des Espoirs ne cache pas ses ambitions : “L'objectif, c'est l'or. Pour tout le monde. J'ai pensé à Aimé Jacquet, qui nous avait donné une vision, il nous a fait croire qu'on pouvait gagner la Coupe du monde. Quand tu visualises quelque chose, généralement ça tourne de ton côté.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.