Galtier s’exprime enfin sur l’affaire !

Limogé par le Paris Saint-Germain début juillet, Christophe Galtier est toujours sans contrat. Pour la première fois depuis son départ, le technicien français a accepté de prendre la parole.

Au terme d'une saison éprouvante à bien des égards, Christophe Galtier a été remercié par les dirigeants parisiens, qui ont décidé de mettre un coup de pied dans la fourmilière pour donner une nouvelle orientation au projet PSG, symbolisé par l'arrivée de Luis Enrique et de plusieurs joueurs français tels que Lucas Hernandez, Ousmane Dembélé et Randal Kolo Muani.

Pour l'ancien coach de Saint-Étienne et Lille, la saison 2022-2023 a été marquée par une crise de résultats, avec une élimination dès les huitièmes de finale de la Ligue des Champions, et au même stade en Coupe de France. À tout ça, ce sont ajoutées des accusations de racisme, dévoilé mi-mars dans un mail rendu public par Julien Fournier, son ancien directeur sportif, lorsque les deux hommes collaboraient du côté de l'OGC Nice. Christophe Galtier est notamment accusé d'avoir tenu des propos discriminatoires, racistes et islamophobes chez les Aiglons.

“J'estime que c'est injuste”

Lors d'un entretien accordé au Canal Football Club, le natif de Marseille est revenu sur cette polémique : “Je n'ai pas eu de prise de parole auparavant parce qu'il y a eu un tel déferlement médiatique sur des sujets aussi sensibles, confie Galtier dans l'extrait publié par Canal+. C'est très difficile à supporter, d'autant plus que j'estime que c'est injuste. J'ai accusé le coup, mais maintenant, je suis très combatif.

Pour rappel, le technicien français sera jugé le 15 décembre prochain devant le tribunal de Nice pour : “harcèlement moral et discrimination à raison de l'appartenance ou de la non appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une prétendue race ou religion déterminée”, rappellent nos confrères de RMC. Au maximum, l'ex-entraîneur du PSG risque trois ans de prison et 45 000 euros d'amende.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.