La guerre médiatique entre John Textor et Jean-Michel Aulas a créé un climat de tensions au sein de l’Olympique Lyonnais en ce début de saison.

Auteur d’un début de saison catastrophique avec un seul petit point pris en quatre rencontres, l’OL devra absolument repartir de l’avant ce dimanche avec la réception du Havre. Durant la trêve internationale, John Textor a décidé de limoger Laurent Blanc, et de nommer Fabio Grosso, ancien Gone, sur le banc rhodanien.

Depuis le Brésil, Edmilson suit le parcours de son ancienne formation, dont il a porté la tunique entre 2000 et 2004. Il estime que ces affrontements entre l’Américain et Jean-Michel Aulas ne sont pas bons pour le club : “Ce que je sais, c’est qu’Aulas a été un grand président pendant longtemps, et ce n’est pas facile pour lui de laisser son fils, son bébé, juge l’ancien défenseur central pour Eurosport. Après, un président ou un joueur ne devrait jamais être plus grand que son club. Et dans les guerres, il y a toujours un perdant. Malheureusement, c’est la marque Olympique Lyonnais qui souffre aujourd’hui.

“Aulas devrait se mettre en retrait”

En ce sens, il demande à Jean-Michel Aulas de se mettre définitivement en retrait, d’autant que Textor semble faire du bon boulot à Botafago, club dont il est également propriétaire : “Textor fait du très bon travail avec un super entraîneur portugais, explique le Brésilien. L'équipe est première du championnat devant des grandes équipes avec dix fois plus de moyens. À Lyon, peut-être que Jean-Michel Aulas devrait se mettre en retrait et laisser sa chance à Textor.

L’ancien du FC Barcelone a également repoussé l’idée d’un retour dans la capitale des Gaules : “Je ne veux pas quitter mon club au Brésil maintenant alors qu’il commence à marcher, ni ma famille, et encore moins pour de l’argent. Mais un jour peut-être, pourquoi pas. Après, je sais que certains clubs comme l’OL peuvent être très politiques. Je n’aimerais pas me retrouver dans une situation comme celle qu’a connue Juninho, à être manipulé par deux, trois, voire dix personnes différentes.