OL : le tacle de Nuamah à Blanc

De passage en conférence de presse avant le déplacement à Brest, Ernest Nuamah s'est confié sur l'arrivée de Fabio Grosso.

Arrivé à l'Olympique Lyonnais en fin de mercato estival, la pépite ghanéenne Ernest Nuamah a débuté les deux dernières rencontres en tant que titulaire face au Paris Saint-Germain et au Havre. Pour le joueur de 19 ans, l'objectif est de poursuivre son adaptation dans le Rhône, alors que l'équipe va tenter de retrouver des couleurs avec l'arrivée de Fabio Grosso, qui dirigera son premier match ce week-end.

L'ancien joueur de Nordsjaelland s'est d'ailleurs confié sur le changement d'entraîneur intervenu seulement quelques jours après son arrivée au club : “Je suis habitué aux changements de coachs, ça me concerne ainsi que mon équipe. On travaille. On passe par un moment dur. Mon rôle est d’aider Lyon à revenir tout en haut. On a surtout besoin de travailler ensemble en tant que groupe. On se soutient et on s’aide mutuellement. Le plus important, c'est ça. La confiance va revenir ensuite.

“La grande différence, c'est que Grosso veut un jeu collectif”

Invité à comparer la philosophie des deux coachs, Ernest Nuamah a, sans doute involontairement, envoyé une balle perdue à Laurent Blanc : “La grande différence, c’est qu’il veut un jeu collectif. Il veut créer un groupe, qu’on joue bien ensemble pour qu’on réussisse ensemble et pas tant individuellement. Il veut qu’on multiplie les courses vers l’avant, il ne veut pas qu’on soit statique. Il nous a expliqué son style en tant que coach en général.

L'ancien sélectionneur de l'équipe de France aura dirigé 37 rencontres toutes compétitions à la tête de l'Olympique Lyonnais avec un bilan qui reste malgré tout correct : 18 victoires, 7 nuls et 12 défaites. Son successeur, Fabio Grosso, aura un gros travail pour ramener l'Olympique Lyonnais dans les premières places de la Ligue 1. Espérons qu'il est le temps de travailler.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.