Officiellement nommé sélectionneur de l'Allemagne ce vendredi, Julian Nagelsmann a évoqué ses ambitions pour la Mannschaft à quelques mois de l'Euro 2024.
Un temps annoncé sur le banc du Paris Saint-Germain après le départ de Christophe Galtier, le technicien allemand de 36 ans avait finalement été recalé principalement pour une question de personnalité. Luis Campos et Nasser al-Khelaïfi avaient perçu chez lui une certaine forme d'arrogance qui avait finalement profité à Luis Enrique, nommé peu de temps après sur le banc parisien. Quelques mois plus tard, Nagelsmann se voit confier la délicate mission de redonner à l'Allemagne un profil de potentiel vainqueur de l'Euro 2024, organisé sur ses terres.
Welcome @J__Nagelsmann 🤝
We're delighted to confirm that Julian will lead the national team as Head Coach for next summer's UEFA European Championship in Germany 🖤❤️💛#DFBTeam 📸 DFB pic.twitter.com/KVXsbEEj0H
— German Football (@DFB_Team_EN) September 22, 2023
Un Euro en ligne de mire
L'ancien coach du Bayern récupère le poste laissé vacant par Hansi Flick, limogé après sa lourde défaite face au Japon (4-1) en match amical il y a deux semaines. “Nous avons un Championnat d’Europe dans notre propre pays. C’est quelque chose de spécial, quelque chose qui arrive rarement. C’est une grande chance. J’ai un grand désir de prendre en main ce défi. La victoire à Dortmund (face à l’équipe de France) n’était que le début. Nous serons un groupe soudé l’année prochaine”, a promis le nouveau sélectionneur de la Mannschaft.
Un vestiaire à surveiller
Licencié au printemps par le Bayern Munich, Nagelsmann avait été lâché par certains cadres du vestiaire selon les médias allemands. Les retrouvailles avec certains d'entre eux (Manuel Neuer, Serge Gnabry, Leroy Sané, Jamal Musiala…) s'annoncent forcément spéciales. “Nous voulons jouer un certain type de football. Notre objectif est de jouer un football attrayant qui plaise aux gens, pas seulement en termes de résultats. Bien sûr, la confiance et l’ambiance sont importantes. Pour développer un bon état d’esprit, il faut aussi une idée que les joueurs peuvent comprendre et mettre en œuvre. C’est important et ça ne sera pas aussi complexe qu’en club”, a-t-il conclu.