Actuellement en pleine crise en coulisses malgré un début de saison plutôt correct en Ligue 1, l'Olympique de Marseille va devoir passer à la caisse après une “défaite” au tribunal.
Alors que Marcelino a claqué la porte cette semaine après la réunion houleuse du début de semaine entre les supporters et la direction, Pablo Longoria a lui choisi de rester en poste. Le président marseillais, reboosté par les nombreux témoignages de soutien de la part de supporters et au sein même du club, a choisi de garder la main en pleine tempête médiatique. Soutenu par l'actionnaire majoritaire Frank McCourt, l'Espagnol rêve désormais d'une réaction d'orgueil du groupe ce dimanche lors
du Classico face au Paris Saint-Germain en clôture de la 6e journée de Ligue 1.
Une nouvelle défaite judiciaire pour l'OM
En pleine préparation de ce choc face au club parisien, l'OM a appris sa condamnation devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence dans l'affaire l'opposant à José Anigo. L'ancien directeur sportif du club avait été licencié pour faute grave suite à une mise en examen. Selon Ouest-France et L'Informé, le club marseillais va devoir payer la somme de 3,2 millions d'euros à son ancien dirigeant, dont le contrat avait été rompu en 2016. Anigo avait déjà obtenu gain de cause pour ces faits en 2019 auprès du conseil de prud'hommes mais l'OM avait fait appel.
Une affaire de transferts douteux
À l'époque puis devant le tribunal, l'OM avait justifié ce licenciement par la mise en examen de José Anigo dans le cadre de l'enquête sur des transferts douteux du club. Ce dernier, alors poursuivi pour complicité et recel d'abus de biens sociaux en bande organisée, avait finalement été relaxé dans le cadre de cette affaire. Sur le plan sportif, le club marseillais devra enchaîner deux déplacements très compliqués à Paris puis à Monaco en Ligue 1 avant la réception de Brighton en Ligue Europa.