Naples : c’était chaud entre Osimhen et Rudi Garcia !
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Les saisons se suivent et ne se ressemblent vraiment pas pour Naples. Après un dernier exercice magique et marqué par l’acquisition du Scudetto au terme de 33 ans d’attente, les Partenopei éprouvent de grosses difficultés en ce début de campagne.
Accroché sur le terrain de Bologne (0-0) ce dimanche, le Napoli occupe seulement la 7e place de la Serie A avec déjà 7 longueurs de retard sur le leader, l’Inter Milan. Et un homme incarne plus qu’un autre les difficultés du champion d’Italie en titre : Rudi Garcia. Nommé entraîneur l’été dernier suite au départ de Luciano Spalletti, le technicien français connaît un retour dans La Botte semé d’embûches. Mécontent des résultats insuffisants, le président, le sulfureux Aurelio De Laurentiis, aurait en effet déjà mis la pression sur l’ex-coach de l’AS Rome.
Mais au-delà des résultats, c’est le management même de Garcia qui est remis en cause et son emprise sur le vestiaire. Une semaine après le geste d’humeur de Khvicha Kvaratskhelia au moment de son remplacement contre la Lazio Rome (1-2), la même scène s’est reproduite, en pire, ce dimanche face à Bologne lors de la sortie de Victor Osimhen. Remplacé à la 86e minute quelques instants après avoir manqué un penalty, l'attaquant nigérian a ouvertement pesté en rejoignant le bord du terrain avant d’invectiver son coach par plusieurs gestes d’humeur…
OSIMHEN ARRABBIATISSIMO CON GARCIA DOPO IL CAMBIO#GARCIAOUT https://t.co/ZXmy17Xrrg
— I Gigi 78 I (@Vicidominus) September 24, 2023
Garcia calme le jeu
Si cette réaction est en partie compréhensible de la part d’un compétiteur tel que le Super Eagle (Jürgen Klopp y a par exemple déjà été confronté à Liverpool avec Mohamed Salah), elle interroge forcément sur les relations qu’entretient le meilleur buteur du dernier exercice de Serie A avec son nouveau coach. Alors qu’Osimhen est proche de prolonger jusqu’en juin 2026, se mettre l’idole locale à dos constituerait évidemment un très mauvais point pour un Rudi Garcia déjà fragilisé. «Je lui ai parlé après sa sortie, mais cela restera entre nous. Il reste le tireur de penalties. Quand un joueur sort et qu’il n’est pas content, c’est une bonne chose», a tenté de tempérer le technicien au micro de DAZN. Pas sûr que ces mots suffisent à calmer la polémique…