Manuel Villarejo, ancien commissaire de police, a accusé Florentino Perez d’avoir soudoyé des arbitres. Le président du Real Madrid lui a répondu par le biais d’un communiqué.
Sur les ondes de la RAC1, Manuel Villarejo a affirmé que Florentino Perez avait soudoyé des arbitres, avant l’affaire Negreira. Il a ajouté que le président madrilène était « intouchable », c’est pourquoi il n’avait pas eu de problème avec la justice.
Le Real Madrid a réagi par le biais d’un communiqué : « Le président du Real Madrid C.F., Florentino Pérez, a ordonné l'introduction immédiate de l'action judiciaire appropriée contre l'ancien commissaire Villarejo suite aux fausses accusations faites sur la station de radio catalane RAC1 », indique son message.
Comunicado Oficial. #RealMadrid
— Real Madrid C.F. (@realmadrid) October 3, 2023
“Je parle souvent de ‘journalistes à la Villarejo'”
Le club merengue n’a pas été le seul à réagir aux déclarations de Manuel Villarejo. Javier Tebas, le président de la Liga, les a aussi commentées : « Villarejo a dit deux choses : que Florentino avait corrompu des arbitres et qu'il est intouchable. Pour la première, s'il a des preuves, qu'il les montre. Villarejo parle beaucoup, il a un sacré bagout. Les tactiques de Villarejo que nous connaissons pour dénoncer des choses sont incroyables, très condamnables. C'est pourquoi je parle souvent de ‘journalistes à la Villarejo', tu inventes une histoire, tu la publies, puis tu la portes devant un tribunal pour voir ce qui va se passer… »
Tebas attend désormais que Manuel Villarejo livre ses preuves : « Il devra en dire plus. Mais pour la deuxième partie, celle où il dit que Florentino est intouchable et que Rubalcaba le lui avait dit, je le crois. Je le crois parce que ce n'est pas seulement Villarejo qui le dit, c'est quelque chose de connu de tous dans ce pays. Tout le monde le sait, c'est un fait objectif. Rubalcaba était très ami avec Florentino et tout cela me semble logique. Car s'il est intouchable, et que Rubalaba, qui était très ami avec Florentino, le lui dit, et qu'il le dit à Villarejo, qui était policier, et comme Rubalcaba a été ministre de l'Intérieur, cela me semble cohérent », a-t-il poursuivi.
La justice devra donc se prononcer sur cette nouvelle polémique. Après le dossier Negreira, dont les répercussions pourraient être terribles, la Liga peine décidément à sortir la tête de l'eau.