Sans succès en Ligue 1 depuis sept matches, Saint-Etienne vise mardi soir une qualification pour le dernier carré de la Coupe de France. Pour cela, l'ASSE devra s'imposer sur le terrain de Boulogne-sur-Mer, pensionnaire de National.
La Coupe de France comme bouée de sauvetage. Incapable de remporter le moindre match de championnat depuis le 10 janvier dernier, à Reims (2-1), soit une série en cours de sept rencontres, Saint-Etienne voit dans cette compétition la possibilité de s'offrir une fin de saison plus excitante. Distancés du podium, et bien qu'à la lutte pour un ticket en Ligue Europa, les Verts de Christophe Galtier doivent pour cela passer l'obstacle Boulogne-sur-Mer, mardi soir au stade de la Libération, lors du premier quart de finale de l'édition 2015.
Après trois premiers tours pour le moins périlleux contre Nancy (1-0 a.p.), Tours (5-3 a.p.) et le Red Star (2-1), donc sans affronter une seule formation de l'élite, le club forézien retrouve sur sa route le cinquième de National, candidat à la montée en Ligue 2. A priori rien d'insurmontable sur le papier, à condition de faire valoir sa supériorité, à savoir deux divisions d'écart. En tout cas, l'entraîneur stéphanois compte aligner “la meilleure équipe possible” dans le Nord. “Il y aura des joueurs frais et concernés. Nous avons l'opportunité d'aller chercher une demi-finale de Coupe de France. C'est très important.”
“Nous savons que nous serons attendus. Si nous ne sommes pas à 100 %, nous ne passerons pas“, prévenait pour sa part le défenseur François Clerc. A la recherche d'une première demi-finale de Coupe de France depuis 1993, avec l'espoir d'une finale qui échappe à l'ASSE depuis 1982, l'actuel cinquième de Ligue 1 sera privé pour cette partie de Fabien Lemoine (adducteurs) et Franck Tabanou (muscle fessier), deux indisponibilités qui viennent s'ajouter aux forfaits de Paul Baysse, Renaud Cohade, Ismaël Diomandé, Florentin Pogba et Allan Saint-Maximin. Jusqu'à présent, Saint-Etienne a toujours su se sortir de traquenards malgré une infirmerie bien remplie. Bis repetita ?
