Pour son deuxième match durant cette trêve internationale, l'équipe de France a une nouvelle fois rempli son contrat avec la manière en s'imposant 4-1 face à l'Écosse mardi sur la pelouse du stade Pierre Mauroy.

Après la victoire en terres néerlandaises vendredi (2-1) qui leur a permis d'assurer la qualification pour l'Euro 2024, les Bleus ont régalé le public lillois en signant un nouveau succès lors du match amical face à l'Écosse. Une rencontre lors de laquelle Benjamin Pavard, titularisé dans l'axe de la défense par Didier Deschamps, a signé un doublé.

Une prestation qui a évidemment satisfait le sélectionneur de l'équipe de France, même si ce dernier a pointé du doigt la concurrence à ce poste : “Il marque des buts importants, même si ce n'est pas son registre. Il a été efficace dans un rôle qui lui convient mieux. Je lui ai dit en début du stage. Il est en difficulté au poste de latéral. Il n'est pas en confiance. Il allait avoir un rôle de défenseur central sur ces deux matchs. Il est chez lui ici, à Lille. Il finit avec le brassard de capitaine. C'est une très belle soirée pour lui. Mais il le sait et je lui ai redit : il y a du monde dans l'axe, une grosse concurrence“, a-t-il notamment lancé après le coup de sifflet final.

“De quel droit on met un 3/10 ?”

Le défenseur de l'Inter Milan a obtenu une très bonne note dans les colonnes du journal L'Équipe ce mercredi matin (8/10), ce qui n'est pas le cas d'Eduardo Camavinga, auteur d'une erreur grossière qui a offert l'ouverture du score aux Écossais en début de match. Le milieu de terrain du Real Madrid a été affublé d'un 3/10 par le média.

De passage dans L‘Équipe du Soir, Didier Deschamps en a profité pour passer un petit coup de gueule : “De quel droit on met un 3/10 ? C’est inadmissible, peste le double champion du monde. Combien je lui mets ? Un 5/10. Vous êtes trop sévères. Il a fait une erreur qui l’a conditionné pendant les 10 ou 15 minutes qui ont suivi mais à partir du moment où on a égalisé et pris l’avantage, après cela, il a été plus en adéquation avec ce qu’il est capable de faire. Mais vous retenez son erreur, qui est une erreur… L’erreur elle vaut trois, pas son match. Mais ce n’est pas moi qui mets les notes.” Le message est passé !