Le président d'un club de Ligue 1 s'est montré très cash avec les détracteurs du championnat de France, plombé par l'échec de l'attribution des droits TV.

La Ligue 1 se cherche un nouveau diffuseur. Problème, à cette date, les droits TV du championnat de France n'ont pas encore été attribués pour la période 2024-2029, même si les discussions se poursuivent entre les dirigeants de la Ligue de football professionnel et les diffuseurs intéressés. Comme expliqué sur notre site, la somme minimale réclamée par la Ligue pour deux lots, 530 millions d'euros pour le lot premium et 270 millions d'euros pour le lot volume, n'a pas été atteinte.

“Il y a des purges dans tous les pays”

Ce jeudi, le président d'un club de Ligue 1 est sorti du silence sur la non-attribution des droits TV, à ce stade. Interrogé par RMC Sport, le patron du Stade de Reims, Jean-Pierre Caillot, s'est montré “serein et confiant.” Au passage, le boss du club basé en Champagne – cinquième du classement à l'issue des huit premières journées et en déplacement dimanche à Toulouse dans le cadre de la 9e journée – a sorti la sulfateuse contre les détracteurs du championnat de France.

“C'est des bobos ça ! Évidemment que tu pourras toujours critiquer un match de Ligue 1 ou du Stade de Reims. Mais si tu vas voir un jour certains matchs en Angleterre ou certains matchs en Espagne, c’est la même chose, faut arrêter (…) il y a des purges dans tous les pays”, prévient Jean-Pierre Caillot, venu défendre la cause d'une Ligue 1 à ses yeux trop décriée.

Pour cette saison 2023-2024, et en attendant le résultat final de l'appel d'offres, deux diffuseurs se partagent la Ligue 1. Amazon Prime Video propose huit des dix matchs de chaque journée, dont l'affiche du dimanche soir. Le groupe Canal Plus diffuse pour sa part deux rencontres, dont celle du samedi soir.