L'OL est au plus mal, après la défaite de dimanche soir contre Clermont (1-2). Le club rhodanien est désormais dernier de L1, alors que la rencontre contre l'OM se profile dimanche prochain.

Au sein du groupe, des tensions sont apparues ces dernières semaines à l'égard du nouveau coach, Fabio Grosso, qui a remplacé Laurent Blanc cette saison. Nicolas Tagliafico, de son côté, n'a pas voulu envenimer les choses, après avoir été écarté du groupe contre Clermont. L'Argentin a éteint la polémique autour de son cas. Selon L'Équipe, pourtant, il y a bien eu “une sanction disciplinaire” à l'encontre du champion du monde 2022 dimanche.

D'après les éléments dévoilés par Jérôme Rothen, le groupe ne suit plus l'Italien, qui est déjà “sur la sellette“. “Il n'y a quasiment plus un joueur qui peut se le voir” a poursuivi l'ancien Monégasque, sur RMC.

Le groupe ne supporte plus Grosso

Selon L'Équipe, Fabio Grosso a instauré de nouvelles règles “contraignantes” qui ont été mal vécues par les joueurs. Et les méthodes de management et d'entraînement passent mal : “des joueurs se disent épuisés” par les séances, notamment durant la trêve hivernale, alors que le coach a envoyé “un SMS” dans la “nuit” de dimanche à lundi, pour fixer un entraînement pour lundi, alors que le groupe devait avoir un jour de repos.

Des méthodes qui froissent le groupe, donc, même si ce dernier reste “uni”, d'après RMC, en mangeant régulièrement ensemble sous l'impulsion des cadres, comme Alexandre Lacazette et Corentin Tolisso.

Govou pointe du doigt “un discours dangereux”

Si le spectre d'une descente en L2 n'inquiète pas publiquement John Textor, Sidney Govou, lui, se dit préoccupé par l'état du club dans Le Progrès : “La positive attitude des dirigeants ne me choque pas, mais j'espère qu'il se passe quelque chose en interne. Même si je ne suis pas sûr que le discours interne soit différent du discours externe (…). Si je suis joueur, j'entends qu'on est une des meilleures équipes, qu'on ne peut pas descendre, mais qu'on va beaucoup recruter au mercato ! C'est un discours dangereux, une erreur stratégique. Certes, il n'y a que neuf journées, mais ce sont les joueurs actuels qui vont se battre jusqu'au mois de janvier. S'ils lâchent, vous pourrez recruter qui vous voulez au mercato, ce sera peut-être trop tard”.

Avant d'affronter l'OM, l'inquiétude est de mise à Lyon, dernier de L1.