OM : Gattuso explique pourquoi Vitinha est remplaçant

Recrue la plus chère de l'histoire de l'Olympique de Marseille, Vitinha est cantonné au banc de touche depuis l'arrivée de Gennaro Gattuso. Le technicien italien lui préfère pour l'instant Pierre-Emerick Aubameyang.

Entraîneur du club phocéen depuis quatre rencontres, Gennaro Gattuso n'a signé qu'une victoire avec son groupe depuis qu'il a pris les rênes de l'équipe. Si le jeu mis en place par l'ancien milieu de terrain du Milan AC est plus plaisant que celui de Marcelino, il estime tout de même qu'il “manque encore des détails” pour gagner les matchs.

Dans ces détails figure sans doute l'efficacité devant le but, qui fait grandement défaut aux joueurs olympiens depuis plusieurs rencontres. Depuis début août, l'OM ne parvient pas à être clinique, que ce soit pour tuer les rencontres ou même pour débloquer des situations. En ce sens, Pierre-Emerick Aubameyang est régulièrement pointé du doigt. Même s'il n'est pas le seul joueur dans le secteur offensif, le Gabonais a cette étiquette du buteur au regard de sa carrière et devrait porter l'attaque marseillaise. Malgré tout, Gennaro Gattuso continue de lui faire confiance, aux dépens de Vitinha.

“Il doit s'améliorer tactiquement”

L'ancien joueur de Braga a pourtant été l'auteur des premières sorties plus convaincantes que l'ancien Gunner sous les ordres de Marcelino. Interrogé en conférence de presse sur le faible temps de jeu du Portugais, le coach de l'OM a justifié son choix : “J'ai parlé avec Vitinha, je lui ai dit qu'il devait être prêt, que son moment allait arriver, confie le technicien transalpin. Nos attaquants font un très bon travail sans ballon. C'est ce qui lui manque, il doit s'améliorer tactiquement. Mais je ne veux pas le voir triste, qu'il continue à s'entraîner en souriant.

Pierre-Emerick Aubameyang a inscrit un but en 9 rencontres de Ligue 1 (dont 8 titularisations) alors que son principal concurrent à la pointe de l'attaque en a marqué deux en 3 titularisations.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.