Alors que le FC Barcelone affronte le Real Madrid, ce samedi à 16h15, et que le club catalan est toujours secoué par l'affaire Negreira, un nouveau scandale a été révélé par un média ibérique.

À quelques heures du match contre son plus grand rival, le Barça pouvait se passer d'une telle révélation. Le club espagnol, 3ᵉ de la Liga, et qui doit “contrôler ses émotions” face à Madrid selon les propos tenus par le coach Xavi devant les médias, doit gérer une nouvelle affaire, alors que celle concernant la corruption présumée d'arbitres, appelée affaire Negreira, n'est toujours pas terminée.

Jeudi, El Confidencial est sorti du silence concernant un scandale impliquant Luis Rubiales, ancien président de la fédération espagnole, qui s'est fait remarquer très négativement ces derniers mois pour avoir donné un baiser non désiré sur la bouche à la joueuse Jennifer Hermoso.

Rubiales se signale encore

Le média révèle qu'en 2019, le dirigeant espagnol a fait une fleur au FC Barcelone, avant une rencontre face au Real Madrid. D'après l'ex-vice-présidente de la fédération (RFEF), Ana Muñoz, son département, travaillant sur l'éthique, a eu l'intention de dénoncer les propos de Sergio Busquets après une rencontre face à la Real Sociedad (3-3). Le milieu, désormais à l'Inter Miami, avait dit devant les médias que l'arbitre du match n'avait “pas voulu donner un penalty” au club catalan.

Cette sortie critique envers le corps arbitral, laissant planer un soupçon de favoritisme, aurait pu valoir une suspension d'un match à l'Espagnol de 35 ans. Mais Luis Rubiales s'y est fermement opposé.

Busquets évite la sanction

Selon Ana Muñoz, l'ancien président de la RFEF a interdit l'ouverture d'une procédure disciplinaire contre Sergio Busquets, au motif que l'ex-Barcelonais ne devait pas manquer le prochain match du club catalan, contre le Real Madrid. “Ce serait se tirer une balle dans le pied” aurait tonné Luis Rubiales.

Pas suspendu, l'ancien capitaine du Barça n'avait finalement pas joué le match, qui s'était soldé par un nul 0-0.