L'affiche de la 10e journée de Ligue 1 ne s'est pas tenue, dimanche soir, entre l'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais. La faute au caillassage du club rhodanien ayant entraîné le report de la rencontre.
Le football français a vécu une énième soirée cauchemardesque. Hier soir, la rencontre de la 10e journée de Ligue 1 entre l'Olympique de Marseille et l'Olympique Lyonnais a été reportée à une date ultérieure, conséquence des graves débordements ayant émaillé l'avant-match à l'extérieur de l'enceinte de l'Orange Vélodrome.
Comme relayé sur notre site, le bus du club rhodanien a été ciblé par des pseudos supporters marseillais. Des images d'autant plus choquantes que l'entraîneur des Gones, Fabio Grosso, a été visé et touché au visage. Les clichés de la tête ensanglantée du technicien italien ont depuis fait le tour de la planète.
“Respecter le ressenti et les émotions de chacun”
Puisque la sécurité ne pouvait plus être garantie, la Ligue de football professionnel a prononcé le report de la rencontre à une date ultérieure, sous réserve que celle-ci soit effectivement rejouée. Si les Marseillais demeurent pour l'heure muets, hormis la réaction de leur président Pablo Longoria, les Lyonnais réagissent en masse aux incidents, en témoigne la sortie de Dejan Lovren et Jeffinho.
Dans ses colonnes, le quotidien L'Equipe relate cette soirée noire. Nos confrères révèlent l'état d'esprit affiché au sein de l'effectif des Gones et croient savoir qu'au moins deux piliers du vestiaire étaient disposés à se présenter sur le terrain pour affronter les hommes de Gennaro Gattuso. “Plusieurs cadres, très remontés après l'agression, ont pris la parole pour galvaniser leurs coéquipiers. Anthony Lopes et Alexandre Lacazette, notamment, ont dit qu'ils étaient prêts à jouer, mais qu'il fallait respecter le ressenti et les émotions de chacun.”
Puisqu'a été communiqué le report des débats, l'Olympique Lyonnais attend maintenant que de lourdes sanctions tombent contre l'Olympique de Marseille, à l'instar de son ancien président Jean-Michel Aulas. Affaire à suivre…
