L'ancien président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, a encore évoqué les débordements qui ont entraîné le report du match contre l'Olympique de Marseille, dimanche soir.

S'il n'occupe plus la moindre responsabilité à l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas garde un œil avisé sur le club rhodanien. Sur les réseaux sociaux, l'ancien patron des Gones s'est cette fois exprimé sur les incidents de dimanche soir intervenus en dehors de l'enceinte de l'Orange Vélodrome, sur la voie publique, avant le match de clôture de la 10e journée de Ligue 1 face à l'Olympique de Marseille.

Après le caillassage du bus des joueurs de Fabio Grosso et le report définitif de la rencontre à une date ultérieure, “JMA” a réclamé ouvertement des sanctions, qui selon lui doivent être à la hauteur de la gravité des faits. Ce lundi, quelques heures après ces événements honteux qui viennent encore un peu plus nuire à l'image du football français, le président d'honneur de l'Olympique Lyonnais cible directement les Marseillais, sur X.

L'OM peut dormir tranquille

Bien que les débordements en questions se soient passés à l'extérieur du stade, Jean-Michel Aulas croit que l'OM ne peut pas se cacher derrière son petit doigt. “Quand des incidents de ce type sont prémédités et réalisés par des groupes de supporters abonnés d’un club on ne pas exclure la responsabilité du club organisateur surtout si ces actes ont été dénoncés aux délégués à de nombreuses reprises précédemment ??”, a-t-il répondu en réaction à un cliché du visage ensanglanté de l'entraîneur italien.

La Ligue de football professionnel prendra-t-elle pour autant des décisions fortes ? Affaire à suivre dans ces prochains jours… Selon le journal L'Equipe, les locaux ne seront pas sanctionnés sportivement, en d'autres termes par la perte du match et/ou de points au classement. Mis en accusation, les South Winners ont démenti, par le biais d'un communiqué, leur responsabilité dans ces actes de violence. De son côté, l'Olympique de Marseille s'est contenté d'une réaction officielle et d'une déclaration de son président Pablo Longoria.