La situation se complique pour Payet au Brésil

Parti du côté du Brésil pour poursuivre sa carrière après avoir été remercié par l’Olympique de Marseille, l’aventure de Dimitri Payet au Brésil ne tourne pas comme prévu.

Mi-août, Dimitri Payet avait expliqué son choix de rejoindre Vasco de Gama, un club historique, mais coincé dans les profondeurs du classement : “La première raison de ma venue ici, c'est que j'aime les défis, la pression. La seconde chose, c'est que le Vasco ressemble à l'OM. Le Vasco n'est pas à sa place aujourd'hui. Je vais essayer d'aider, mais il y a aussi une équipe autour de moi. Le recrutement a été de qualité et on sera tous ensemble pour sortir le club de cette situation“, avait ainsi confié le Réunionnais.

Pour sa première titularisation avec le club brésilien, le milieu offensif s’était illustré en étant impliqué sur deux buts, ce qui lui avait valu les éloges de ses partenaires : “Ce gars n'est pas Français, il est Brésilien ! C'est trop facile de jouer avec lui“, lançait notamment Rossi. Depuis, le soufflet est quelque peu retombé.

Payet désormais remplaçant

L’ancien chouchou du stade Vélodrome ne parvient pas à tirer son épingle du jeu dans le championnat brésilien au point que son coach Ramon Diaz l’ait sorti de son onze de départ lors des deux dernières rencontres.

En 11 rencontres sous les couleurs de la formation carioca, Dimitri Payet a inscrit un but et délivré une passe décisive. Un apport malheureusement trop faible pour celui qui était attendu comme le leader offensif de Vasco.

À sept journées de la fin de la saison, l’ancien club de Romario est toujours dans la zone rouge et compte trois points de retard sur le premier non relégable, Cruzeiro. Lors des quatre dernières journées, Dimitri Payet a été titulaire à deux reprises, pour deux défaites, alors que Vasco a réalisé une victoire et un nul lorsque le Français a démarré sur le banc. De quoi cantonner le joueur de 36 ans à un statut de remplaçant jusqu’à la fin de l’exercice ?

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.