OM-OL : “Je vais mieux, mais…”, Grosso hallucine !
/https://www.topmercato.com/app/uploads/2023/10/Fabio-Grosso-scaled.jpg)
Toujours à la recherche d'une victoire lors de cette saison 2023-24, l'Olympique Lyonnais ira défier le Stade Rennais dimanche lors de la 12e journée de Ligue 1.
Présent ce vendredi devant les médias à 48h00 de ce déplacement compliqué en Bretagne, Fabio Grosso a d'abord donné de ses nouvelles, un peu moins de deux semaines après les graves incidents survenus aux abords du Stade Vélodrome. “Je vais mieux mais je vais garder un souvenir à l'extérieur et à l'intérieur aussi. Cette expérience m'a beaucoup touché. On était venu pour un match. Là, c'était plus que ça, c'était la vie. Il ne faut pas rigoler avec la vie des gens”, a lâché l'entraîneur lyonnais.
💬 Avant #SRFCOL notre coach remercie nos supporters et appelle à être tous unis dans ce moment difficile 🤜🤛 pic.twitter.com/qzhPYF5hAS
— Olympique Lyonnais (@OL) November 10, 2023
Vers un éventuel boycott au Vélodrome ?
Alors que la commission de discipline a décidé cette semaine de ne pas sanctionner l'OM pour ces incidents dans la mesure où les caillassages des bus se sont déroulés en dehors de l'enceinte, Grosso a été interrogé sur un éventuel boycott lyonnais pour le match reprogrammé au Vélodrome le 6 décembre prochain dans les mêmes conditions ou presque (les supporters lyonnais seront interdits de déplacement). “Je n'y ai pas pensé car je ne pensais pas qu'on y retournerait alors qu'il s'est passé quelque chose à 500m du stade et avec des gens qui allaient au stade… On ne s'est pas senti protégés et on ne se sent pas protégés par rapport au match qui va venir”, a-t-il avoué.
“Je n'ai rien contre Marseille, les dirigeants…”
Relancé sur l'absence de sanction contre le club olympien, le technicien lyonnais a reconnu une certaine incompréhension. “J'étais presque sûr qu'il ne fallait pas retourner chez eux. J'ai vu qu'il ne s'est rien passé, on fait pareil qu'avant. Je ne pensais pas que c'était possible mais c'est arrivé. Je trouve ça inadmissible. On veut rester concentrés sur notre match car on ne veut pas chercher d'excuses. On va attendre la décision définitive. C'est très grave ce qui est arrivé, ce n'est pas normal et il faut appliquer des meilleures choses (…) Je n'ai rien contre Marseille, les dirigeants. C'est difficile à encaisser pour ceux qui comme moi avons vécu ça”, a conclu Grosso.