En signant cette victoire record contre Gibraltar à Nice samedi soir (14-0), l'équipe de France a assuré son statut de tête de série lors du prochain Euro en Allemagne. Un objectif qu'avait fixé Didier Deschamps avant le match.

Après la rencontre, le sélectionneur des Bleus n'a donc pas caché sa satisfaction et s'est satisfait d'avoir, a priori, un tirage plus clément qu'en 2016 : “Il fallait qu’on gagne deux points avec les deux matchs restant pour ne pas se retrouver dans une situation que l’on maîtrise moins, a reconnu Didier Deschamps. On a pu le constater lors du dernier Euro où l’on s’est retrouvé dans le même groupe que le Portugal et l’Allemagne et où on y a laissé des plumes.”

L'ancien entraîneur de la Juventus et de l'Olympique de Marseille n'a pas non plus voulu minimiser le record établi par ses hommes : “Un plaisir supplémentaire. Il y en a déjà eu beaucoup, mais on n'est pas rassasié, a-t-il lancé après le coup de sifflet final. Les joueurs m'ont interrogé pour savoir ce qu'était le record. Ils ont fait ce qu'il fallait pour le dépasser, et largement. Il ne faut pas banaliser, même si on avait en face une équipe qui était plus faible sur le papier et qui était réduite à dix. On a tout fait pour que ce score soit aussi important.”

“Le record, c'est 10. Vous pouvez l'exploser”

Et le mois que l'on puisse dire, c'est que Didier Deschamps a poussé ses hommes à aller chercher le record, comme on peut le voir lors de son discours à la mi-temps : “Mention très bien pour cette première mi-temps. Restons le plus simple possible. À chaque fois qu'on peut, on la met au fond. On est à sept, il n'y a pas de limites. Le record, c'est 10 si vous voulez. Vous pouvez même l'exploser. Ne vous freinez pas les gars“, a-t-il lancé à ses joueurs.

Mardi, les Bleus disputeront leur dernière rencontre des éliminatoires en Grèce.