OL : une première convocation pour Grosso !

La nouvelle défaite face à Lille ce week-end a resserré encore un peu plus l'étau autour de Fabio Grosso, qui ne parvient pas à trouver la solution pour relancer l'Olympique Lyonnais.

Pointé du doigt peu après son arrivée en poste, Fabio Grosso continue, malgré la situation extrêmement délicate de l'OL, de jouer au petit chimiste avec son effectif. Même si l'équipe manque sans doute de talent, les changements incessants de systèmes et de joueurs, n'aident absolument le groupe a prendre ses marques et à développer un semblant de cohésion. Son choix de se passer d'Alexandre Lacazette interroge également.

Après le revers face au LOSC (0-2), le manager italien avait malgré tout essayé de justifier ses choix : “Je maîtrisais le match. J'ai bien compris. C'est pour ça que je change des fois. On a bien commencé, mais on prend deux buts. On perd de la confiance. On est un peu faible sur le terrain avec un milieu très jeune. À la mi-temps, j'essaye de remettre en place l'équipe avec deux milieux et plus d'intensité et de rythme, en changeant trois joueurs“, avait-il notamment confié.

Une réunion prévue entre Grosso et Textor

Des explications qui n'ont pas l'air d'avoir convaincu le propriétaire de l'Olympique Lyonnais, John Textor. En effet, d'après les informations de nos confrères de L'Équipe, l'homme d'affaires américain aurait prévu de s'entretenir avec Fabio Grosso. La raison ? Textor voudrait, dans un premier temps, recadrer l'Italien par rapport à ses méthodes. De manière plus globale, l'avenir du champion du monde 2006 sera évidemment évoqué.

Sans surprise, les jours de Grosso à la tête de l'OL semblent comptés au vu de son incapacité à redresser la barre. Il y a fort à parier qu'une nouvelle défaite à Lens le week-end prochain signerait la fin de l'aventure de l'Italien dans la capitale des Gaules. Une solution interne pour le remplacer serait dans les plans de la direction croit savoir le média.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.