Le président du FC Nantes, Waldemar Kita, est revenu sur sa décision d'écarter du banc de touche Pierre Aristouy, remplacé par Jocelyn Gourvennec.

Onzième de Ligue 1, sans succès lors des quatre dernières journées, le FC Nantes a pris une grande décision. Hier, le club de Loire-Atlantique a communiqué le départ de son entraîneur Pierre Aristouy. Invité en mai dernier à assurer la succession d'Antoine Kombouaré, le technicien de 43 ans parvenait à maintenir les Canaris dans l'élite du football français. Mais son bilan comptable très terne, avec seulement 5 victoires en 17 matchs dirigés, aura poussé la direction nantaise à mettre un terme à cette éphémère collaboration en plein cœur de la saison 2023-2024.

Une première délicate pour Gourvennec

Dans la foulée, Nantes a dévoilé l'identité de son successeur en la personne de Jocelyn Gourvennec, libre de tout engagement depuis son départ de Lille en juin 2022. De retour aux affaires, le coach de 51 ans a signé un contrat courant jusqu'au terme de l'exercice en cours, un deal assorti d'une option de douze mois supplémentaires sans doute lié au maintien du club basé au stade de la Beaujoire, opposé samedi soir à Nice dans le cadre de la 14e journée. Des premiers pas sous tension qui s'annoncent difficiles contre les Aiglons de Francesco Farioli, deuxièmes à un point du Paris Saint-Germain.

“J'ai une fonction désagréable”

Dans un entretien accordé au journal L'Equipe, le président Waldemar Kita est revenu sur ce choix. L'occasion pour le dirigeant franco-polonais de répondre à ses détracteurs sur sa propension à changer très régulièrement d'entraîneur.

“Ça, c'est n'importe quoi ! Sur l'année civile, des clubs ont changé deux fois d'entraîneur. Ce n'est peut-être pas fini… J'ai une fonction désagréable puisque c'est moi qui appuie sur le bouton, et je veux bien encaisser les critiques, mais je gère un club. Comme je l'ai dit, avec Pierre, la volonté était là. Mais à un moment donné, si ça ne fonctionne pas, il faut changer. C'est comme ça, c'est la vie. Mais je connais Pierre, il rebondira très vite !”