Daniel Riolo a commenté le succès obtenu par l’OM contre Rennes (2-0). Le journaliste n’est pas optimiste pour la suite.

Dimanche soir, l’OM est parvenu à s’imposer contre le Stade Rennais, pour le compte de la 14ème journée de Ligue 1. Les Phocéens ont trouvé la faille par Pierre-Emerick Aubameyang (sur penalty) et Azzedine Ounahi. Un succès qui leur a permis de mettre fin à une série de 4 matchs sans victoire. Tous les observateurs n’ont pour autant pas été convaincus.

Au micro de RMC Sport, Daniel Riolo a livré son analyse du dernier match olympien. Le consultant n’est pas vraiment convaincu par le jeu déployé par l’équipe de Gennaro Gattuso. « On ne voit pas l’idée, ils veulent jouer comment l’OM ? On ne comprend pas ce qu’ils font sur le terrain. La différence entre Marcelino et (Gennaro) Gattuso, c’est que tu as une grinta supplémentaire. Mais je n’ai pas l’impression que ça manquait chez Marcelino. Il n’y avait pas une passivité des joueurs. Le bilan de Gattuso, c’est qu’on ne voit pas ce qu’il apporte », a-t-il déclaré.

« Côté gauche, Renan Lodi, il n’apporte rien »

Riolo juge notamment que l’entrejeu marseillais a montré des lacunes : « Il a mis (Amine) Harit en meneur, (Pierre-Emerick) Aubameyang a repris un crédit longue durée grâce à jeudi (triplé contre l’Ajax, NDLR). Il n’y a pas de mecs de côté (en attaque). Le problème existait chez Marcelino et ça n’a pas changé. C’est dans le milieu qu’il y a peu de joueurs. Côté gauche, Renan Lodi, il n’apporte rien. Après, ça tâtonne un peu, mais Marseille a gagné », a-t-il ajouté.

L’OM affrontera Lyon, mercredi, en match en retard. Les Phocéens occupent actuellement la 9ème position du classement de Ligue 1, avec 10 points de retard sur leur objectif de podium du début de saison. Les dirigeants auraient notamment l’intention de profiter du mercato hivernal pour améliorer l’effectif à disposition de Gennaro Gattuso. Raphaël Varane (Manchester United) serait l’une des pistes envisagées pour améliorer l’efficacité de l’arrière-garde de l’Italien.

Pour rappel, l’OM a dû composer avec le départ de Marcelino, courant septembre. L’Espagnol a pris la poudre d’escampette après une réunion avec les dirigeants de groupes de supporters qui a dégénéré.