Aubamayeng serial passeur, Lyon ne rugit plus, la bonne formule pour l’OM… Les Tops-Flops d’OM-OL
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Dans un match à sens unique, l'OM s'est défait d'un petit OL sur le score de 3-0 – Vitinha, Amir Murillo et Pierre-Emerick Aubameyang sont les buteurs du soir. Marseille remonte à la 8ᵉ place du classement, avec en ligne de mire l'Europe – Lille, 4ᵉ, est à 6 points. De son côté, l'OL, en méforme, reste bon dernier, avec 3 points de retard sur le 17ᵉ.
Les Tops-Flops d'OM-OL
Aubameyang, serial passeur
Auteur de 4 buts lors des deux derniers matchs de l'OM – contre l'Ajax (triplé) et Rennes (1) -, Pierre-Emerick Aubameyang a été aligné dans une attaque à deux, avec le Portugais Vitinha, ce mercredi soir face à Lyon. Ce choix a été largement payant. Moins esseulé par rapport à la formule habituelle en 4-2-3-1, le Gabonais a pu combiner de manière plus régulière avec ses partenaires – Vitinha d'abord, mais Amine Harit et Renan Lodi aussi -, au point de créer trois opportunités nettes de but en première mi-temps, record de la période. Ces trois occasions se sont soldées par deux passes décisives, la première sur un amour d'offrande en retrait pour Vitinha après une transition bien menée suite à une récupération haute d'un milieu de l'OM (21ᵉ) ; la seconde sur un centre en cloche depuis le couloir gauche vers le 2ᵉ poteau, où Amir Murillo, titularisé en piston droit, a pu tranquillement conclure de la tête (26ᵉ). Au début de la seconde période (55e), Ensuite, l'attaquant a été moins servi, mais pas moins intéressant, en tentant de profiter des espaces dans le dos de la défense lyonnaise, en vain. Mais la performance de PEA est la meilleure de la rencontre.
3-4-1-2, formule gagnante ?
À cause des absences – Iliman Ndiaye suspendu, Valentin Rongier et Geoffrey Kondogbia blessés – et des méformes – Jonathan Clauss, fiévreux et sur le banc -, Gennaro Gattuso a changé ses plans, en délaissant son organisation à 4 défenseurs, pour 3 axiaux et deux pistons. Se remémorant au bon souvenir de la saison passée avec Igor Tudor, l'OM a livré en 3-4-1-2 un match très solide, certes face à un adversaire limite – 18ᵉ de L1, pire défense du championnat. Grâce à des latéraux actifs sur les ailes, notamment Renan Lodi, qui a réalisé son meilleur match à Marseille depuis son arrivée, et un travail hyper efficace au pressing – les Lyonnais n'y ont pas résisté -, les Phocéens ont imprimé le tempo du match, en menant rapidement par deux buts d'écarts (21ᵉ, 25e) et en ne concédant rien, en particulier en première période – 0.02 xG pour l'OL ; 018 xG sur tout le match. Satisfaction collective, donc, mais également individuelle, et il y en a plusieurs : outre les deux buteurs – PEA et Vitinha -, Amir Murillo s'est montré intéressant, comme Renan Lodi. Leonardo Balerdi a parfois brillé par son jeu long en tant que central de côté, et Jordan Veretout par son activité débordante au milieu, et notamment dans l'initiation du pressing offensif. Gennaro Gattuso a-t-il trouvé là la bonne formule ?
Renan Lodi, la gauche caviar
On aurait évidemment pu mettre en avant le Portugais Vitinha, combatif, buteur et passeur, mais on a pris la rapide décision de mettre en lumière le travail impressionnant ce mercredi du Brésilien de 25 ans. L'ancien joueur de l'Atlético Madrid, gloablement décevant depuis le début de la saison, malgré quelques éclaircies, a réalisé une première mi-temps intense, avec du mouvement offensif incessant en attaque. Technique – petit pont sur un Lyonnais à la 44e -, menaçant – 9 centres, 1 occasion créée -, Renan Lodi a aussi gratté bien des ballons dans le camp adverse, tout en se laissant rarement déborder d'un point de vue défensif – 2 tacles réussis sur 2, 3 dégagements, 1 interception, 8 récupérations. Propre.
Les Flops d'OM-OL
Lyon ne rugit plus
Après une victoire prometteuse à Rennes, il y a déjà longtemps – 12 novembre -, mais surtout une bonne impression rendue à Lens, malgré la défaite (3-2), le week-end dernier, pour l'arrivée sur le banc de Pierre Sage, l'OL, ce mercredi, au Vélodrome, a fait retomber tous les espoirs. Et a rapidement montré ses immenses failles : à savoir une trop large faiblesse technique, qui a empêché l'OL de ressortir proprement de sa défense sous la pression adverse durant toute la rencontre – une perte de balle de Rayan Cherki a notamment mené au 1ᵉʳ but de l'OM (21e). Sans aucune idée devant, ni circuits de passes travaillés pour déséquilibrer la solide défense olympienne, Lyon a été inoffensif, avec 6 tirs pour un seul cadré – et un famélique 0,18 xG. S'en remettant donc à ses individualités, le dernier de L1 a pu espérer un temps sur le remuant Ernest Nuamah, trop seul, et le jeu dos au but d'Alexandre Lacazette, intéressant en deuxième mi-temps notamment par ses remises. Rayan Cherki, lui, a été visible dans la pire période de l'équipe – en 1ʳᵉ mi-temps – et s'est effacé quand l'OL allait mieux, en 2ᵉ. La cause à effet n'est pas certaine, mais se note. Ce qui se note, aussi, c'est que l'OL est bien dernier de L1 et semble devoir attendre janvier 2024, et le mercato annoncé à 50 millions d'euros, pour espérer se sortir de ce bourbier.
Le troisième maillot de l'OL
Un petit flop, un peu hors football, mais il nous semblait important de marquer le coup lors de ce match contre l'OM, puisque le club phocéen a aussi reçu un cadeau empoisonné de la part de son équipementier, avec un troisième maillot noir rempli de flammes orange du plus moche effet. Ce mercredi, les Lyonnais ont abordé pour la première fois – pourquoi lors de l'Olympico ? – une tunique bleu foncé, avec des traits rose, jaune et rouge, avec en surimpression sur le buste les ombres des immeubles de la ville rhodanienne. On a envie de dire : pourquoi ? Pourquoi tant d'inventivité, relative selon nous, pour un maillot qui ne représente pas l'OL et ses couleurs traditionnelles, le soir d'un match important ? Pour cette faute de goût, l'OL a été puni par l'OM 3-0. Sur ce point précis, cela ne nous semble vraiment pas immérité…