Luis Enrique s'est exprimé pour la première fois sur le tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des champions. Le Paris Saint-Germain croisera la route des Espagnols de la Real Sociedad.

S'il serait osé de dire que le Paris Saint-Germain a touché le jackpot, force est de reconnaître que le club de la capitale a évité le pire lors du tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des champions, effectué lundi. Deuxièmes du groupe F à l'issue de la phase de poules, les partenaires de Kylian Mbappé n'affronteront ni le Real Madrid ni Manchester City, pas davantage le Bayern Munich, mais la Real Sociedad, sans aucun doute le rival le plus abordable parmi les premiers de groupes.

L'identité de son adversaire connue, les réactions s'enchaînent dans le camp francilien. Parmi elles, celle du président Nasser Al-Khelaïfi et du défenseur central brésilien Marquinhos. Ces dernières heures, un autre commentaire très attendu est tombé, celui de Luis Enrique.

“J'avais très envie de rentrer en Espagne”

Convié mardi devant les journalistes à la veille de la venue du FC Metz, comptant pour la 17e journée de Ligue 1, l'entraîneur espagnol a donné son ressenti sur le club basque, que l'ancien coach du FC Barcelone connaît comme sa poche. L'homme de 53 ans salive d'avance à l'idée de retourner de l'autre côté des Pyrénées.

“Je suis content parce que j'avais très envie de rentrer en Espagne. Il y avait quatre équipes espagnoles, c'était notre objectif. On espérait retourner en Espagne et voir la famille, c'est sympa. C'est ce qu'on voulait, on savait qu'on allait affronter une équipe du chapeau 1, se félicite le technicien parisien. La Real Sociedad est une équipe qu'on connaît très bien, je connais beaucoup de joueurs qui étaient en sélection avec moi, on connaît très bien leur entraîneur, leurs supporters, la ville qui est merveilleuse, c'est l'une des plus belles d'Espagne. C'est une bonne nouvelle, nous sommes ravis.”

Passée l'émotion, Luis Enrique prévient face à un possible excès de confiance. “On est conscients de la difficulté face à une équipe qui a fini en tête de son groupe. On n'oublie pas que dans ce groupe, il y avait l'Inter Milan, finaliste de la dernière édition. Ils jouent très bien au football, ce sera un match très compliqué pour nous.” Rendez-vous les 14 février au Parc des Princes et 5 mars à Anoeta.