Mercato - L’OM laisse tomber une piste au milieu !

Frappé de plein fouet par la Coupe d'Afrique des Nations, l'Olympique de Marseille va recruter cet hiver, notamment dans l'entrejeu. Si plusieurs pistes sont suivies, l'une d'entre elles aurait déjà été abandonnée.

A trois jours d'affronter Thionville pour son entrée en lice en Coupe de France, l'OM a également les yeux rivés sur le mercato, pour tenter de combler les nombreuses absences liées à la CAN ainsi qu'aux différentes blessures au sein de l'effectif. Les priorités ont été identifiées : un remplaçant à Renan Lodi, un ailier et un milieu de terrain, un secteur de jeu dans lequel Gennaro Gattuso manque cruellement de profondeur actuellement.

En raison du départ d'Azzedine Ounahi et Amine Harit avec le Maroc, de la blessure de Valentin Rongier et de la fragilité de Geoffrey Kondogbia, Pablo Longoria a décidé de renforcer l'entrejeu et Lucien Agoumé pourrait débarquer en prêt en provenance de l'Inter Milan.

L'OM prêt à laisser le champ libre à l'OL ?

En revanche, la piste menant à Nemanja Matic a, de son côté, été abandonnée, affirment nos confrères de RMC. Même si l'intérêt semblait réel, ce dossier est jugé trop onéreux par les dirigeants phocéens. Le média précise également que rejoindre Marseille ne serait pas avantageux “d'un point de vue fiscal” pour le joueur.

L'Olympique Lyonnais a donc le champ libre pour recruter le milieu de terrain serbe, à moins que ce dernier ne privilégie une destination hors de l'Hexagone. Du côté olympien, il est prévu que Bilal Nadir, auteur de plusieurs entrées en jeu intéressantes ces dernières semaines, prenne du galon.

De plus, la piste Lucien Agoumé est prioritaire et beaucoup plus réalisable au vu des finances marseillaises. On rappelle que les Ciel et Blanc ont vu leur masse salariale être encadrée par la DNCG il y a quelques semaines. L'international espoir Français a successivement été prêté à Brest, puis à Troyes la saison dernière.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.