L'entraîneur du FC Barcelone, Xavi, s'est présenté en conférence de presse à la veille de la réception de Villarreal ce samedi (18h30) dans le cadre de la 22e journée de Liga. 

L'élimination en Coupe du Roi cette semaine sur le terrain de l'Athletic Bilbao (2-4, a.p) a remis un sacré coup de pression sur le coach blaugrana, déjà fragilisé par une certaine inconstance de son équipe et l'humiliation subie en finale de la Supercoupe d'Espagne (1-4) contre le Real Madrid. Avant cette rencontre face à Villarreal, le club blaugrana occupe la 3e place avec 44 points (13 victoires, 5 matchs nuls, 2 défaites), soit sept de moins que son rival merengue. Gérone reste aux commandes avec un total de 52 points.

“Il viendra un moment où je partirai”

À nouveau interrogé sur son avenir, Xavi a répété qu'il était habitué à la pression. “Nous parlons de ma continuité depuis le mois de juillet. Depuis que nous avons perdu un match amical contre Arsenal. Je suis calme. Je comprends le club, les critiques, je comprends tout. J'ai la chance ou la malchance de connaître le club. Je n'ai aucun problème. Ce n'est pas le moment maintenant. Nous sommes convaincus de pouvoir faire une bonne saison. J'ai deux ans et demi derrière moi et je pense qu'il me reste moins de temps que celui que j'ai déjà passé. Il viendra un moment où je partirai”, a lâché le coach blaugrana.

Un tacle à peine voilé sur la politique du club

Le technicien du Barça a confirmé qu'il assumerait ses responsabilités en fin de saison si le bilan n'est pas à la hauteur. “Je comprends la situation du club, une situation difficile. C'est ainsi qu'ils me l'ont fait comprendre à l'époque. C'était une difficulté historique et je pense que nous faisons un bon travail. Un grand effort a été fait et l'année dernière nous avons gagné. En juin, nous examinerons bien la situation et déciderons (…) Je ne sais pas si les critiques envers moi sont injustes. On évalue toujours les gens quand ils commencent à partir. J'espère que vous me manquerez aussi. Je suis heureux et je valorise ce que j'ai maintenant, pas après. Pour moi, c'est l'erreur historique du Barça. Luis Enrique ou Pep ont vécu la même chose. Je ne sais pas si c'est injuste, c'est ainsi que fonctionne ce club”, a-t-il insisté. Un discours qui laisse entrevoir une certaine forme de fatalisme selon les premiers échos des médias catalans…