Ce dimanche soir, l'Olympique de Marseille se déplace sur la pelouse de l'Olympique Lyonnais dans le choc de la 20ème journée de Ligue 1. Un duel attendu entre deux équipes qui se sont renforcées durant le mercato hivernal.

Cette saison, ce match entre les deux olympiques n'est pas une affiche du haut de tableau puisque les Gones pointent actuellement à la 16ème place de Ligue 1, alors que les Phocéens doivent se contenter d'une huitième place. Malgré tout, ce type de rencontre peut lancer une dynamique, d'un côté comme de l'autre. Malheur donc au vaincu. Pour ce déplacement au Groupama Stadium, Gennaro Gattuso pourra compter sur le retour de plusieurs internationaux, mais également Samuel Gigot, qui a purgé sa suspension face à l'AS Monaco le week-end dernier.

En marge de cet affrontement, le capitaine marseillais s'est confié sur son attachement à l'OM lors d'un entretien accordé au Parisien. “J’allais surtout en virage, nord et sud, et un peu en Ganay. J’étais jeune, on kiffe mettre l’ambiance à cet âge. En virage, on n’a pas le droit d’être assis. J’étais obligé de suivre.

“Aller au combat, c'est ce que j'aime”

Une fierté donc pour le défenseur central de porter aujourd'hui le brassard, lui qui a admiré Lorik Cana dans sa jeunesse. “Le brassard ne m’a pas fait changer, je suis comme je suis, avec ou sans, c’est ma personnalité. J’aime bien parler sans en faire trop non-plus : il faut trouver le juste milieu. On a des responsabilités, mais le plus important reste ce que l’on fait sur le terrain : montrer l’exemple, à l’image de notre capitaine. C’est aussi ça le rôle d’un capitaine : être un exemple à l’entraînement et en dehors, comme il le fait au quotidien. Il y en a un que j’aimais beaucoup, c’était Lorik Cana, même s’il n’a pas commencé dans le bon club. Je l’adorais, même ! Je me souviens d’un OM-PSG au Vélodrome, où il marque le but de la victoire sur un coup de tête devant le virage nord.

Le natif d'Avignon s'est également exprimé sur sa mentalité sur le terrain, dont le courage et le côté guerrier plaisent particulièrement au stade Vélodrome. “Sur le terrain, je n’aime pas les mecs qui parlent mal ou insultent. On peut se faire mal comme des hommes. J’ai grandi avec mon frère joueur de rugby à XIII. Les mecs se rentrent dedans, se font même mal, mais ça reste toujours dans l’esprit du sport. J’ai grandi dans cet esprit. Aller au combat, donner le meilleur de soi-même, c’est ce que j’aime. Et à la fin, si tu as gagné, tant mieux. Si tu as perdu, au moins tu as tout donné et tu n’as aucun regret.

Le joueur passé par le Spartak Moscou va retrouver le onze de départ ce dimanche soir.