Alors que plusieurs dirigeants, proches de Pablo Longoria, ont quitté l'Olympique de Marseille au cours des derniers mois, l'Espagnol est toujours en poste malgré les secousses de mi-septembre. Mais jusqu'à quand ?

Très apprécié des supporters lors de la première partie de son mandat en raison de sa capacité à réaliser de bons coups avec des moyens limités, Pablo Longoria a perdu du crédit après plusieurs mercatos compliqués et pour son choix d'engager Marcelino en début de saison. Ses mouvements incessants de joueurs ne permettent également pas de stabiliser le club et de construire dans la durée.

Alors que les rumeurs autour d'une vente se sont intensifiées ces derniers mois, Pablo Longoria semble être davantage plus proche de la fin que du début de son aventure à Marseille. “Mon cas personnel n'est pas important. Le résultat sportif est la chose la plus importante. S'il n'y en a pas, c'est normal d'être remis en question“, a-t-il expliqué ce mercredi.

“Comme c'était illégal, ce n'est pas allé plus loin”

Au moment des fortes tensions avec les groupes de supporters mi-septembre et alors que son départ était dans les tuyaux, l’existence d'une clause de départ dans son contrat avait surgi dans la presse. Certaines rumeurs expliquaient que si l'Espagnol était resté en poste, c'est parce qu'il avait l'obligation d'aller au bout de son contrat sous peine de reverser la totalité des sommes perçues depuis qu'il est président de l'OM.

Le boss phocéen a expliqué l'avoir proposé à Frank McCourt, mais que le droit du travail ne l'autorisait pas. “Premièrement, dans le droit du travail français, une clause de cet ordre est illégale. Deuxièmement, quand on m'a proposé d'être président de l'OM, j'ai moi-même suggéré d'intégrer cette clause. Pourquoi ? Parce que si l'on regarde mon CV, on se rend compte qu'avant l'OM, je n'avais jamais duré plus de trois ans dans le même club. Moi, j'ai voulu que le propriétaire soit convaincu de mon investissement total dans ce projet. L'idée était aussi que si un jour je prenais individuellement la décision de partir pour un salaire plus élevé ailleurs, qu'au moins le club en sorte gagnant économiquement. Comme c'était illégal, cela n'est pas allé plus loin.