Mercato - OM : Gattuso pisté à l’étranger selon Romano !

Pour que Gennaro Gattuso prolonge l'aventure à l'Olympique de Marseille une saison supplémentaire, le technicien italien doit terminer dans le Top 4. En cas d'échec, une écurie serait déjà sur les rangs pour le récupérer.

Six points. C'est actuellement ce qui sépare l'OM de Lille, quatrième de Ligue 1. Cette année, les quatre premières places offrent un ticket pour la Ligue des Champions (dont une pour les barrages) et la direction olympienne a donné pour mission à Gennaro Gattuso d'atteindre cet objectif. Une remontée au classement qui passera par un succès face au FC Metz ce vendredi soir.

Pour l'instant, l'ex-coach du Milan AC et du Napoli est soutenu par sa hiérarchie, comme Pablo Longoria l'a expliqué en conférence de presse en milieu de semaine. “Pour moi, il n'y a pas de manque de professionnalisme du coach. Il nous manque le contrôle des petits détails. J'ai beaucoup de confiance en Gennaro. J'ai vu quelqu'un avec beaucoup de détermination et d'énergie lors des entraînements. C'est l'homme opportun en ce moment“, avait ainsi lâché l'Espagnol.

Un retour en Serie A dès l'été prochain

Sa cote de popularité semble en tout cas toujours élevée en Italie puisque Rino serait l'une des pistes prioritaires du Torino en cas de départ d'Ivan Juric durant l'intersaison, affirme le toujours très bien informé Fabrizio Romano. Ne pas atteindre le Top 4 de la Ligue 1 ferait de Gattuso un entraîneur libre en fin de saison.

Malgré des prestations inquiétantes et une crise de résultats, le coach italien n'est pas vraiment remis en cause dans la cité phocéenne. Une chance que n'ont pas eue certains de ses prédécesseurs comme Igor Tudor, qui luttait pourtant pour la deuxième place la saison dernière.

La double confrontation face au Shakhtar Donetsk pourrait faire basculer la saison du club, surtout en cas d'élimination. Le match aller face à la formation ukrainienne se disputera jeudi prochain.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.