OM : Riolo remet en cause l’honnêteté des dirigeants sur un dossier

Sportivement, l'Olympique de Marseille est dans le dur ces dernières semaines. En coulisses, Pablo Longoria et les dirigeants sont également régulièrement pointés du doigt.

Tenu en échec sur sa pelouse par le FC Metz en ouverture de la 21ème journée de Ligue 1 (1-1), l'OM continue de piétiner en Ligue 1 et la gronde prend de l'ampleur dans la cité phocéenne, notamment envers la direction et le propriétaire Frank McCourt, en retrait depuis plusieurs mois. Mis en avant lors de ses premières saisons au club, Pablo Longoria subit les foudres des supporters après deux mercatos ratés.

Le cas notamment Jonathan Clauss suscite notamment l'incompréhension de la plupart des fans ainsi que des suiveurs. Sur les ondes de RMC, Daniel Riolo s'est exprimé à nouveau sur le sujet de l'international français. Pour l'éditorialiste, l'état-major marseillais ne joue pas franc-jeu.

“Il y a la même histoire avec Guendouzi”

Toute cette histoire n’est pas claire, a-t-il confié dans l'After Foot. S’il est comme ils disent, dans ce cas-là tu ne dis pas ‘à l’entraînement je vois pourquoi c’est un international'. Et puis le dimanche il n’est pas titulaire. Mets-le sur le banc. Pour le prochain match, mets-le sur le banc et sors-le même du groupe. Si vraiment c’est le collectif qui prime, soyez cohérents jusqu’au bout et mettez-le en tribunes. Sur les dernières années à l’OM, vous noterez qu’il y a la même histoire avec Guendouzi, on n’était pas loin avec Bouba Kamara… Il y a une sorte d’habitude avec ce genre de choses à Marseille ces derniers temps. Je me demande si c’est seulement un hasard. C’est un peu bizarre. La méthode dont on parle de Clauss montre que l’OM n’est pas un club normal.

Son manque d'investissement lui serait notamment reproché. Pour autant, Gennaro Gattuso ne peut actuellement pas se passer de ses services.

Mathieu Dumas
Arrivé dans le métier sur un coup de tête à la Peter Crouch, j'ai fait mes gammes chez la Fédération Française de la Lose (FFL) avant d'explorer, par la suite, un monde autre que celui de la défaite. Au fil des expériences, j'ai pris de la bouteille comme Sidney Govou, en gardant toujours la même passion. Mon mantra : produire des analyses au moins aussi bonnes que Jean-Marc Ferreri.