Avant qu’il ne décide de mettre un terme à sa carrière de footballeur, Zlatan Ibrahimovic aurait pu s’offrir un dernier challenge mais le destin en a décidé autrement.
En juin dernier, l’attaquant suédois n’avait pas pu retenir ses larmes au moment de faire ses adieux au public de San Siro à l’âge de 41 ans. “J'ai décidé de me prendre ma retraite lors des dix derniers jours. J'ai ressenti que c'était le moment. Ce soir, c'était trop fort, trop beau, trop puissant. Je me souviendrai de cette soirée toute ma vie”, avait ensuite lâché l’ancien attaquant du Paris Saint-Germain en conférence de presse. Quelques semaines auparavant, Ibrahimovic hésitait encore à accepter un dernier défi.
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Monza a tenté sa chance
Le club italien de Monza, alors présidé par Silvio Berlusconi et Adirano Galliani, a bel et bien tenté de recruter le buteur suédois. “Très vrai, en tant que joueur ou dans un autre rôle. Son amour pour Milan était plus fort”, a confirmé Galliani lors d’un entretien accordé à La Gazzetta dello Sport. À ce moment-là, l’attaquant des Rossoneri avait sans doute déjà en tête l’idée de jouer un rôle différent au sein de l’AC Milan d’une manière ou d’une autre. En décembre dernier, Ibrahimovic a finalement été nommé conseiller sportif auprès de l’actionnariat et de la direction du club lombard.
Son transfert au PSG
Lors de ce même entretien, Galliani est également revenu sur l'arrivée du joueur au PSG il y a 12 ans, visiblement sans son consentement. “Ensemble, nous avons vécu deux merveilleuses années avec un Scudetto en plus. À l’été 2012, Ibra voulait rester à Milan et je l’ai réconforté. Je lui ai dit qu’il allait rester, on était chez moi et on a trinqué avec une bonne bouteille de Dom Pérignon. Il y avait aussi Mino qui, comme d’habitude, avait déjà tout compris et tout planifié : ‘Dans deux mois, il te vend’. C’est arrivé seulement parce que les circonstances ne permettaient rien d’autre. Il ne m’a pas parlé pendant deux ans. Il pensait que je l’avais trahi et il ne l’a jamais accepté. Il voulait rester à Milan et c’était mon deuxième grand regret”, a-t-il confié.
