Après avoir concédé le match nul à l'aller (2-2), l'Olympique de Marseille retrouve le Shakhtar Donetsk au stade Vélodrome ce jeudi soir. L'avenir européen de l'OM pourrait une nouvelle fois se jouer aux tirs au but, comme face au Panathinaïkos au mois d'août.

Jean-Louis Gasset va directement entrer dans le vif du sujet. Officiellement nommé mardi, l'entraîneur de 70 ans va disputer l'un des matchs les plus importants de la saison du club ce jeudi à l'occasion des barrages retour de la Ligue Europa face au Shakhtar Donetsk.

Alors que Gennaro Gattuso avait décidé de repasser en 4-3-3 malgré les très bonnes performances en 3-5-2 début décembre, le nouvel entraîneur de l'OM a, semble-t-il, consulté les joueurs. “On a regardé les compositions d'équipe. J'ai regardé dans quelle composition les joueurs se sentaient le plus à l'aise. Ce qui compte c'est l'animation“, a-t-il confié ce mercredi devant la presse.

“C'est comme à la pétanque”

Cependant, l'ex-sélectionneur de la Côte d'Ivoire ne semble pas avoir prévu de travailler les tirs au but, alors même que les Phocéens restent sur (au moins) trois défaites de rang face à Annecy, le Panathinaïkos et Rennes plus récemment. “J’ai beaucoup de choses à préparer mais quand vous arrivez au bout de 120 minutes et qu’il faut tirer les penaltys, ce n’est pas en regardant cet après-midi où on est décontractés et à vide comme on dit, a lancé le technicien français. C’est comme à la pétanque, c’est pareil. Il faut être en condition pour tirer les penaltys. Mais j’ai encore beaucoup de soucis avant les penaltys.

Visiblement, il existe une véritable tradition en France, un pays dans lequel les penaltys ne sont jamais travaillés. Force est de constater que c'est une méthode qui porte ses fruits puisque les Bleus ou les équipes françaises ont un taux particulièrement élevé dans cet exercice. La seule façon pour un club français de remporter une séance, c'est d'être opposé à une autre équipe de l'Hexagone.