Jean-Louis Gasset a rebondi aux déclarations chocs de Jocelyn Gourvennec sur l'arbitrage, lâchées après la victoire de Marseille contre Nantes.

S'il n'aura pas oublié de parler de la performance de ses joueurs, Jocelyn Gourvennec s'est surtout distingué face aux médias pour sa colère contre l'arbitrage, à l'issue de la défaite concédée dimanche soir par le FC Nantes sur le terrain de l'Olympique de Marseille (0-2), dans une rencontre venue boucler la 25e journée de Ligue 1.

Le technicien des Canaris n'a pas hésité à critiquer plusieurs décisions défavorables au club de Loire-Atlantique, 16e du classement à hauteur du FC Lorient et plus que jamais en danger. Lui aussi présent devant les journalistes, Jean-Louis Gasset a été invité par son auditoire à réagir aux mots forts de son homologue.

“Jocelyn peut être aigri”

Sans surprise, le manager de 70 ans a donné un avis radicalement différent. “Je ne parle pas de l'arbitrage. J'ai trouvé quelques tacles par derrière très dangereux, notamment sur Aubameyang en première période. Dans les compétitions avec la Côte d'Ivoire, des tacles comme ça, c'est rouge direct ! Dès que ça touche le tendon d'Achille, il y a des risques de blessure.”

Jean-Louis Gasset comprend pour autant la détresse des Nantais. “On dira que l'arbitrage, ça va, ça vient. On le sait. On dit que ça s'équilibre. Avec le match qu'il a fait, Jocelyn peut être aigri de ne pas avoir pris un point. Ils ont fait un grand match. Ils nous ont mis dans nos seize mètres en seconde période. Je ne m'étonne pas qu'ils aient pris sept points à l'extérieur sur les trois derniers matchs (…) C'est une équipe solide, bien organisée, avec Simon en folie. Quand sortent du banc Mohamed, Mollet, Coco… Je me dis qu'ils ont fini avec une équipe très offensive. Ils sentaient qu'on étaient cuits. Il peut être aigri, mais pas sur l'arbitrage. Je n'en parle pas.”