Malgré une mi-temps en supériorité numérique, l'Olympique de Marseille a subi la loi du Paris Saint-Germain au stade Vélodrome dimanche soir (0-2). Les Phocéens restent scotchés à la 7ème place de Ligue 1.

Incapable de battre le PSG à domicile depuis 2011 en Ligue 1, l'OM devra patienter une saison supplémentaire avant de pouvoir mettre fin à la série d'invincibilité des Franciliens en Provence. Les hommes de Jean-Louis Gasset n'ont pas réussi à capitaliser sur leur belle première mi-temps et surtout sur l'expulsion de Lucas Beraldo dès la 40ème minute. Les Olympiens ont été pris deux fois en contre en supériorité numérique.

Une défaite d'autant plus rageante qu'Eric Di Meco n'a pas vu un grand Paris, comme il l'a confié sur les ondes de BFM Marseille. “Il y a eu des fois où on n’était pas loin, mais en face c’était trop fort, quand y’avait Zlatan , les Cavani, les Messi, les Neymar, a reconnu l'ex-latéral gauche. Et après, on peut m’expliquer tout ce qu’on veut sur la première mi-temps, mais ça m’énerve parce qu’ils sont soi-disant plus fort que toi mais moi, je suis désolé, Paris ne m’impressionne pas.

“Si c'est un match comme un autre, qu'on nous le dise”

Au-delà de la performance des Marseillais, c'est l'attitude de certains joueurs, le sourire aux lèvres après la défaite, qui a agacé le champion d'Europe 93. “Là, quand même, je me suis levé énervé ce matin parce que j’ai vu des mecs après le match se faire des bisous avec les Parisiens sur le terrain, ça m’énerve, a pesté le consultant. J’ai vu Pau Lopez, j’ai vu Veretout, c’est des bisous et des rigolades donc bon, écoutez, c’est un match comme un autre alors. Mais, dans ce cas-là, qu’on nous le dise et moi, toute la semaine, je ne me dispute pas avec tous mes copains parisiens. Je vais pas me disputer, moi, toute la semaine avec mes copains parisiens alors qu’eux se font des bisous avant et après.

Il est clair que la rivalité entre les deux clubs est loin de celle des années 90, qu'a bien connue Eric Di Meco.