L'attaquant de l'Olympique Lyonnais, Rayan Cherki, a fait de franches confessions sur son moral comme footballeur professionnel.

Revenu à un niveau plus décent après une première partie de saison cauchemardesque, à l'image de l'Olympique Lyonnais, Rayan Cherki était aux anges mardi soir après la victoire des Gones contre Valenciennes, en demi-finales de la Coupe de France (3-0). Passeur décisif sur le troisième but des Rhodaniens de Gift Orban, l'attaquant de 20 ans s'excite à l'avance à l'idée de disputer une finale, contre le Paris Saint-Germain le 25 mai à Lille, avec la perspective de remporter enfin un premier trophée avec son club formateur.

Auteur cette saison de 3 buts et 6 passes en 31 matchs toutes compétitions confondues, l'international français Espoirs s'est lâché dans une interview au magazine So Foot. À fleur de peau, le natif de la cité rhodanienne a fait quelques révélations touchantes sur son moral, mis à mal par les critiques sur ses prestations.

“Je m’asseyais avec ma mère, et je pleurais”

Le numéro 18 explique pourquoi il finit par craquer chaque année. “On ne se rend pas compte…. Après les matchs, les joueurs ne peuvent pas dormir.  À chaque fin de saison, c’était pareil, hormis la dernière à cause de l’Euro Espoirs : je rentrais chez moi, je m’asseyais avec ma mère, et je pleurais. Parce qu’il fallait que toute la pression et la charge émotionnelle de l’année s’en aillent.”

Rayan Cherki affirme que le passage dans le grand bain change tout dans la tête des joueurs. “Quand tu passes du monde des bisounours à celui des professionnels, tu prends une sacrée claque par rapport à ça. Et on ne peut pas te préparer à ça.”

Depuis sa présence dans l'équipe première de l'Olympique Lyonnais, le Tricolore a pris part à 133 matchs toutes compétitions confondues dont 109 rencontres de Ligue 1, pour 17 buts et 22 passes décisives.