Mercredi soir, le Paris Saint-Germain a décroché sa qualification en finale de la Coupe de France en s'imposant face au Stade Rennais au Parc des Princes (1-0). Les Bretons, de leur côté, n'ont pas montré grand-chose.

On n'a pas beaucoup attaqué“, reconnaissait Julien Stéphan après le coup de sifflet final. Il est vrai que le Stade Rennais n'a pas inquiété le PSG hier soir lors de la demi-finale finale de la Coupe de France. On a même eu le sentiment que les Bretons n'ont pas vraiment joué ce match, tentant surtout de bien défendre.

Interrogé sur l'état de forme des Rennais, Jean-Michel Larqué ne s'est pas montré très emballé sur les dernières sorties mitigées des joueurs de Julien Stéphan. “J'ai regardé quelques matchs de Rennes ces temps-ci, je dois être un chat noir, car je les ai vus jouer contre Lorient à domicile et c'était d'une mollesse incroyable, a lancé l'ex-international français, C'est un résultat en trompe-l'oeil. Heureusement qu'ils ont Mandanda dans cette équipe, il a la chance et le talent sur la frappe qu'il dévie sur la barre, il va chercher le penalty…

“Une passivité incroyable”

Le consultant de RMC a ensuite pointé du doigt l'état d'esprit des Bretons. “Je trouve que cette équipe de Rennes n'a jamais eu le sentiment qu'elle disputait une demi-finale de Coupe de France, avec des joueurs d'une passivité incroyable, a poursuit Larqué dans l'émission Rothen s'enflamme. Que ce soit Blas, Gouiri… Je n'ai rien vu dans cette équipe qui me laisse à penser qu'elle avait dans la tête de gêner cette équipe de Paris, qui n'a pas fait un grand match. Même à 1-0, il n'y a rien eu, même pas un peu de révolte, d'agressivité, un peu d'investissement… Cette équipe de Rennes est venue hier au Parc des Princes faire un match amical, et c'est ce que je lui reproche. Une demi-finale de Coupe de France, ce n'est pas un match amical, et les supporters bretons méritaient mieux que cette triste prestation.

Les coéquipiers de Martin Terrier n'ont remporté qu'un seul de leurs cinq derniers matchs toutes compétitions confondues.